Le BYOD ou la promotion du smartphone à l'école

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Dans le "Café" du 7/09/15 : "Delphine Roux-Bellicaud : Qui a peur du méchant smartphone ?"

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Le Café pédagogique écrit: « Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, stipule le Code de l’Education, l'utilisation durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d'un téléphone mobile est interdite. »
[..]
J’enseigne les lettres dans un Lycée professionnel rural dans le nord de l’académie de Poitiers. Dans le cadre des EGLS (Enseignements Généraux liés à la Spécialité) d’une classe de seconde Bac Professionnel ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), j’ai mis en place un projet annuel de réadaptation d’un conte pour enfants.

D'un côté le socle commun, de l'autre le lycée. Bref, pas grand chose à voir. Ah, si, bien-sûr, on va nous dire qu'il faut autoriser les téléphones mobiles au collège pour favoriser la transition collège-lycée.

C'est rigolo cette histoire de modification du règlement de l'établissement. Car de deux choses l'une :
- soit il s'agit d'un lycée, et l' interdiction portée par l'article L-511-5 ne s'y applique pas, auquel cas la modification du règlement n'a aucun intérêt.
- soit le projet concerne effectivement le collège et dans ce cas, un règlement intérieur ne peut en aucune manière déroger à une loi, suivant le principe de hiérarchie des normes constitutif de l'Etat de droit.
Pour le reste de l'expérience relatée je vois mal l'intérêt du BYOD par rapport à l'utilisation soit d'un matériel informatique standard fourni par l'établissement, soit d'un bon vieux papier-crayon. Il me semble que les professeurs de Français n'ont pas attendu "LE numérique" pour se lancer dans les ateliers d'écritures "collaboratives" (encore un mot bien plein qui cache une grande vacuité).

On mélange tout, le discours numériste est celui d'une totale confusion.

Dans "Le Journal de Montréal" du 10/09/15 : "Ouverts au cellulaire à l'école"

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M. Bérubé reconnaît toutefois que l’utilisation de ces appareils électroniques peut être une source de distraction pour les élèves en grande difficulté, qui vont alors être moins productifs que d’autres. «Mais ça reste une minorité», assure-t-il.

C'est sûr que les élèves en difficulté sont "une minorité". Seul petit problème : c'est là que réside l'échec scolaire...

Pour l’enseignant, le recours aux cellulaires, iPod et tablettes en classe sert avant tout à motiver ses élèves. «Si on a un élève qui est motivé, on va arriver à le garder à l’école et l’amener à en savoir plus. C’est mon but premier.»

Une motivation extraordinaire, en effet.

Pour la première fois, un sondage révèle que des directeurs d’école sont d’accord avec l’utilisation pédagogique des cellulaires en classe, même au primaire. C’est ce qu’on apprend grâce à un sondage réalisé par l’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE), dont Le Journal a obtenu les résultats. Environ 70 directeurs ont répondu à ce coup de sonde, sur un total de 430 membres. Parmi ceux qui dirigent une école primaire, 39 % croient que le cellulaire devrait être utilisé en classe à des fins pédagogiques, une proportion qui grimpe à 59 % au secondaire.

Une proportion à relativiser, avec seulement... 17 répondants dans le secondaire.
Peu importe !
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Le "Café" oublie l'étude qui conclut l'article.

Loys écrit: Dans le "Café" du 7/09/15 : "Delphine Roux-Bellicaud : Qui a peur du méchant smartphone ?"

À noter que Delphine Roux-Bellicaud a entre-temps abandonné le professorat pour devenir personnel de direction...
C'est dingue, tous ces parangons de l'innovation pédagogique qui ne rêvent que de ne plus enseigner...

Il est assez significatif que l'article titre sur les résultats d'un sondage bidon (vu le nombre de participants comme loys l'a bien fait remarquer) et pas sur les résultats de l'étude de la London school of economics...

Dans le 'Café" du 14/09/15 : "Bruno Vergnes : Eduquer à l’image la génération mobile"

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Pourquoi ne pas préciser que Bruno Vergne est formateur ZAP ("zone d'activité pédagogique"...) en "pédagogies numériques", relais départemental du CLEMI ?