Enseigner l'informatique à l'école
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... renvoient pourtant à degrés de connaissances ou même à des connaissances bien distincts.can code
know how to code
understand how computers work
appreciate the technical capabilities of computers

Quant à donner l'exemple de la programmation pour l'aérospatiale...

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Fausse question, évidemment. On constate que l'égalité des chances en France est désormais une préoccupation d'une multinationale technologique.Initiation au code et au numérique, facteur d'égalité des chances ?
Ajoutons que "le code" est ici volontairement confondu avec "le numérique".
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La remarque est d'importance et tout-à-fait correcte, pourtant par la suite:Il a toutefois rappelé qu'il est toujours difficile de prévoir, dans le domaine du numérique, ce qui sera dans dix ans
Il faut donc former les élèves, mais on ne sait pas trop à quoi. Quant à qualifier de bonne la base en cours de travail, ça me semble assez délicat, vu qu'on ne connaît pas la finalité…Par contre il a insisté pour signaler qu'il faut former les élèves et que le socle commun en cours de définition était une bonne base.
Patrick Coquet
Et alors, depuis quand l'école est un lieu de formation professionnelle? Et puis s'il manque des bras aujourd'hui, quelle sera la situation une fois les élèves formés? Ces métiers sont particulièrement soumis à de profonds changements, quelle sera donc la situation une fois leur formation finie? Nul ne le sait.Il donnera par la suite des échanges un éclairage complémentaire en expliquant que dans le domaine du code le monde informatique manque de bras.
Mhhh oui la précipitation est très importante. Gagner une ou deux années sur dix ans ça change tout, c'est évident! Et puis si on prenait le temps de se poser les bonnes questions, on risquerait de manquer de sacrifier quelques volées avec des programmes mal pensés et des profs pas formés. Quant à «casser les frontières en lien avec les entreprises», je ne comprend pas bien où il veut en venir mais je crains le pire.Il a appelé à ce que l'école réagisse vite et qu'elle accepte aussi de casser les frontières en lien avec les entreprises.
Sophie Pene
Guillemet, apostrophe. => «l’appétit"l'appétit
De nouveau l'urgence, vraiment elle a la vie dure. Et pourquoi la seule réponse au jeunes se posant des questions serait le numérique? D'où sort cette causalité nébuleuse?évoquant la crise scolaire qui semble ne pas savoir faire face aux jeunes qui la questionnent mais aussi face à "l'appétit extraordinaire d'une économie numérique mondialisée qui tend aussi à penser l'éducation comme un marché" […]
Il est urgent que l'Ecole vive au diapason du monde numérique qui s'appuie lui sur des réseaux sociaux, des ressources produites par tous ses membres, bref que l'école change
Ah voilà la raison, pour Sophie Penne de l'urgence: Comme des entreprises poussent l'école à changer, il faut la changer pour contrecarrer leurs plans! Ah vous ne l'avez pas vu venir celle-là!Elle a signalé qu'il y avait des chances qu'on la change de l'extérieur avant qu'elle se change de l'intérieur, mettant en exergue une certaines difficulté de l'institution à évoluer.
Jean Hugues Réty
Car bien entendu, le rôle de l'école, est de préparer les élèves au contraintes du monde du travail dans les entreprises informatiques. Et le reste alors?Même s'il considère que ce n'est pas à l'école primaire qu'il faut enseigner le code, il a insisté pour une autre posture de l'école qui pourrait aussi bien préparer à ce monde du codage qu'au monde plus complexe du numérique qui ne peut se réduire au code mais qu'il faut envisager comme un travail d'équipe avec des profils variés.
à ce niveau-là, une formation pour tous, s'assurant que les concepts de bases de l'informatique et son utilisation soient bien compris, ça me semble une évidence.Enfin Jean Hugues Réty a rappelé qu'il faudrait qu'il y ait un corps d'enseignants formés à l'informatique qui pourraient travailler au lycée, en allant bien sûr au-delà de l'option Informatique et Sciences du Numérique d'une part et les filières technologiques d'autre part.
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PS avez-vous lu le (très long) article "In coda venenum" de septembre ?
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"Selon certains" ?Peut-être un tel enseignement n'est-il pas prioritaire, au moment où, selon certains, les jeunes générations ne savent ni lire, ni écrire, ni compter?

Et qu'en pensent nos deux auteurs, obnubilés par la promotion de leur propre discipline ? Serait-ce un produit de l'imagination ?
La biologie et la physique ne sont pas enseignées en primaire. L'histoire-géographie n'est enseignée qu'à partir du CE2. Il n'est enseignée qu'une langue vivante. Bref les propos de nos deux auteurs sont hors de propos s'agissant du primaire ("lire, écrire, compter").Ces personnes proposent-elles également que l’histoire, la géographie, les langues étrangères, l’éducation physique, la biologie, la physique et tant d’autre matières soient sacrifiées sur l’autel de ces savoirs jugés fondamentaux?
En revanche il serait bon de revenir, dans un contexte où l'horaire général a été diminué à 24h par semaine pour les élèves, sur l'enseignement d'une langue vivante ou de l'histoire des arts.
Au collège l'enseignement de la physique-chimie ne commence qu'en 5e. En revanche la technologie (dont le numérique et l'informatique sont des parties) est déjà incluse dans les programmes.
Un savoir fondamental s'enseigne en primaire. Or rien ne cherche à nous convaincre que l'informatique est un "savoir fondamental", c'est-à-dire servant de fondement à d'autres savoirs. Il y a de plus une contradiction à proposer l'enseignement d'un savoir fondamental à partir du collège.Et peut-on vraiment ignorer que la notion même de savoir fondamental n'a, au cours de l'histoire jamais cessé d'évoluer, et qu'elle évolue particulièrement rapidement en ce début de XXIe siècle?

La saignée continue : www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/7...t-musee-des-horairesPour faire avancer le débat, nous proposons de supprimer chaque mois
une heure de français,
Chaque discipline gagnera dans une telle réforme des temps scolaires: [...] les professeurs de français pourront motiver l'enseignement de la grammaire par les problèmes de traitement des langues naturelles que les élèves auront vus en informatique,

Cette simple proposition montre le caractère surréaliste et déconnecté du réel de nos deux informaticiens.
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Si les sociologues ont attrapé la mauvaise habitude de caillasser l'école républicaine, c'est en grande partie parce que cette école n'offrait à leurs étudiants aucun débouché dans la sphère enseignante.En réalité, nos deux auteurs, ignorants de l'état de l'école, cherchent ici à obtenir la reconnaissance de leur discipline par la consécration d'un concours de l'enseignement. Or de nombreuses disciplines n'ont pas besoin d'être enseignées à l'école pour être reconnues...
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Najat Vallaud-Belkacem écrit: dit: Nous réformons aussi les programmes. Nous sommes en train de revoir le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, c'est-à-dire ce que tout élève doit avoir acquis à la fin de sa scolarité obligatoire à 16 ans. De ce socle, découleront des programmes rénovés. Aujourd'hui, nous avons des programmes très lourds, parfois redondants d'une année sur l'autre. Si on travaille un peu plus sur la mise en cohérence de l'ensemble du parcours, on pourrait avoir des programmes mieux adaptés et plus progressifs. Rénover les programmes a aussi pour vertu de s'adapter aux nouveaux besoins des élèves. Par exemple, la programmation informatique n'apparaît pas actuellement. Or cette matière leur sera terriblement utile plus tard, dans le monde connecté dans lequel nous vivons.
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C'est très logique.Najat Vallaud-Belkacem dit: Aujourd'hui, nous avons des programmes très lourds, parfois redondants d'une année sur l'autre. [...] Par exemple, la programmation informatique n'apparaît pas actuellement.

Mais quels "besoins" ?Rénover les programmes a aussi pour vertu de s'adapter aux nouveaux besoins des élèves.

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Car un silex ou un système d'exploitation de dizaines de millions de lignes de code, c'est bien la même chose.Dans les débats sur la nécessité d’enseigner la programmation informatique est souvent avancée, en opposition à cette nécessité, l’idée qu’en maîtriser des éléments ne serait en rien utile dans la vie quotidienne de chacun (lire l’interview de Colin de La Higuera).
A voir. Pour André Leroi Gourhan, l’outil n’est rien sans le geste qui l’accompagne et l’idée que se fait l’utilisateur de l’outil de l’objet à façonner. Et d’ajouter : « Ce qui était vrai de nos lointains ancêtres du Néandertal, quand ils fabriquaient des lames de rasoir en taillant des silex, est toujours vrai : l’apprentissage de l’outil ne peut se faire sans apprentissage du geste qui va avec ni sans compréhension du mode de fonctionnement de l’outil, de son action sur la matière travaillée, ni sans formation d’une idée précise de la puissance de l’outil et de ses limites. » Cela vaut pour tous les outils, notamment les outils numériques omniprésents dans la vie d’aujourd’hui, et de demain.

Comment réduire le grand écart avec la haute technicité d'un programme, quasi inaccessible au commun des mortels (et même des informaticiens) ? En renvoyant le code à une étrange culture générale, qui inclurait donc une compréhension superficielle des objets techniques que sont les programmes informatiques. A ce compte bien d'autres objets techniques (non numériques) mériteraient d'entrer dans une culture générale scolaire...Nous pensons que, dans les débats sur la discipline informatique dans le système éducatif, il arrive que l’approche qui met en avant l’utilité et l’utilisation des outils, quand elle les envisage d’une façon réductrice, traduit aussi une forme d’incompréhension de ce qu’est la culture générale et de la façon dont l’Ecole la donne, dans le cadre de ce qui est la culture générale scolaire. Et les missions de l’Ecole sont plus larges, il s’agit de former l’homme, le travailleur et le citoyen, de lui donner la culture générale de son époque.
Précisément les matières de culture générale (mathématiques, français, histoire-géographie) ne sont pas professionnalisantes.Le système éducatif, de l’école primaire au lycée en passant par le collège, relève essentiellement de la culture générale même s’il y a des dimensions professionnalisantes avec l’existence des séries d’enseignement général et les enseignements techniques et professionnels.
Et l'on sait les problèmes actuels de cette formation : alors ajouter un enseignement aussi dispensable...L’on sait le caractère incontournable d’une bonne formation initiale fondamentale qui conditionne les adaptations futures à une société qui bouge, notamment dans la vie quotidienne et ses outils nouveaux.

Le souvenir du code appris à l'école risque malheureusement d'être totalement obsolète ne serait-ce qu'une décennie plus tard. Python, par exemple, n'était connu de personne il y a quinze ans...L’Ecole doit donner une culture générale
La formule est bien connue selon laquelle la culture est ce qui reste quand on a tout oublié. Effectivement, à l’Ecole, on apprend des choses dont, ultérieurement, on ne se servira pas tous les jours, loin de là, ou même dont on ne servira plus mais qui, dans des processus d’apprentissage, auront été nécessaires pour avoir une bonne culture générale.
Toutes ces notions ne sont pas au programme de tous les élèves au lycée... Et ne parlons du collège ou du primaire.A notre époque, par exemple, le citoyen doit savoir lire un graphique (ainsi celui de l’évolution du chômage, de la décélération de son accélération si c’est le cas) et pour cela savoir qu’une grandeur peut dépendre d’une autre grandeur. Il étudiera donc les fonctions en cours de mathématiques. Il apprendra des choses comme la continuité, la dérivation, la résolution d’équations, activité à laquelle, en général, il ne se livrera plus, sauf dans le cas où le métier l’exige. …
Quelle candeur...Le citoyen pourra utilement s’appuyer, lors des débats sociétaux sur l’énergie, sur ce qu’il aura appris en sciences physiques ou, pour ceux à propos des OGM, sur ses connaissances en SVT. Ainsi saura-t-il de quoi il retourne.

Pour autant, s’il n’est pas devenu ingénieur, chercheur ou…, il aura peut-être oublié certaines des formules d’électricité de sa scolarité ou des parties de ses cours de biologie. On dit que les sociétés sans histoire n’ont pas d’avenir et sont condamnées à revivre le passé. Pour éviter cela, il y a un cours d’histoire pour tous les élèves, même pour ceux qui ne deviendront pas historien.

Et appliqué au code informatique, qu'est-ce que ça donne ?L’«honnête homme » n’est pas celui qui ne fait jamais de fautes d’orthographe ou de syntaxe mais celui qui s’exprime naturellement en n’en faisant pas, sans tournures erronées. C’est pour cette raison, entre autres, qu’il y a un cours de français, non réservé aux futurs écrivains.
L'informatique, de ce point de vue, entre parfaitement dans le champ mathématique...L’Ecole initie donc les élèves aux notions fondamentales de nombre et d’opération, de chronologie et d’événement, de vitesse et de force, de genre et de nombre, d’atome et de molécule, de bactérie et de virus, etc. Elle le fait dans le cadre institutionnel des disciplines scolaires. Elle donne ainsi la culture générale, les notions cachées que l’humanité a mis des siècles à découvrir et à élaborer, et qui permettent la compréhension, le recul, la créativité, les adaptations à venir…
Un débat certes important mais "crucial" ?L’apprentissage de l’écriture du code, enjeu crucial
Mais la société évolue et avec elle la culture générale scolaire. Les débats lors de la loi Hadopi, qui concerne tout le monde, ont montré que beaucoup de gens ne savaient pas de quoi il était question. On a parlé à cette occasion des licences de logiciels libres qui pouvaient servir de modèles et aider à la réflexion. C’est quoi un logiciel libre ? C’est un logiciel dont le code source est ouvert et… Mais, c’est quoi le code d’un logiciel ?
On peut parfaitement comprendre le principe du logiciel libre ou du code source sans savoir coder... L'intéressant, c'est surtout que le code source n'est pas toujours ouvert, notamment dans la plupart des logiciels propriétaires que nous utilisons...
Absolument pas.En particulier pour quelqu’un qui n’a jamais écrit une ligne de programme dans sa vie. L’apprentissage de l’écriture du code est ici une condition nécessaire de l’exercice de la citoyenneté.

La réalité de la vie se fait sans code : c'est tout le problème du passage de l'informatique au numérique...Il contribue à donner les indispensables représentations mentales dont on a besoin dans la réalité de la vie.
Quand les techniques industrielles ont-elles demandé de faire partie de la culture générale ?L’informatique, science de la représentation et du traitement de l’information numérisée, est au coeur des activités numériques essentielles pour le pays. Elle sous-tend le numérique comme la biologie sous-tend le vivant et les sciences physiques l’industrie de l’énergie. Son impact sociétal et économique explose au XXIe siècle. L’informatisation est la forme contemporaine de l’industrialisation.

Oui, en option ou éventuellement dans une série au lycée. Pour le reste...C’est pour cela qu’il est indispensable aujourd’hui d’initier tous les élèves aux notions centrales de l’informatique : celles d’algorithme, de langage et de programme, de machine et d’architecture, de réseau et de protocole, d’information et de communication, de donnée et de format. Cela ne peut se faire qu’au sein d’une vraie discipline informatique.
Comprendre la "nature profonde" de l'informatique, c'est peu utile pour en juger le détail...Et les élèves apprennent et apprendront donc des éléments de programmation car elle est l’un des grands domaines de l’informatique et car cela leur permettra d’en comprendre la nature profonde. Ensuite, ils pourront très bien ne plus écrire une seule ligne de programme de toute leur vie.

Très curieux argument qui suppose que l'activité intellectuelle ne cherche pas la persévérance.La programmation, « excellent outil pédagogique »
Last but not least, la cerise sur le gâteau pédagogique. La programmation est un excellent outil pédagogique au service des disciplines, des enseignants et des élèves. Elle favorise l’activité intellectuelle. En effet, on constate une transposition des comportements classiques que l’on observe dans le domaine de la fabrication des objets matériels. À la manière d’un artisan qui prolonge ses efforts tant que son ouvrage n’est pas complètement terminé, un lycéen, qui par ailleurs se contentera d’avoir résolu neuf questions sur dix de son problème de mathématiques (ce qui n’est déjà pas si mal !), s’acharnera jusqu’à ce que fonctionne le programme de résolution de l’équation du second degré que son professeur lui a demandé d’écrire, pour qu’il cerne mieux les notions d’inconnue, de coefficient et de paramètre. Ce surcroît d’activité se révèle être très précieux pour des apprentissages solides. Il enrichit la panoplie des outils pédagogiques de l’enseignant.
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- Kustolovic
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Pour répondre avec pas mal de temps. Oui j'ai pris le temps de lire l'article, très intéressant. J'aurais quelques commentaires à l'occasion, mais c'est assez long à faire ^^.Loys dit: PS avez-vous lu le (très long) article "In coda venenum" de septembre ?
à propos de «Jean-Pierre Archambault réagit à l'interview de Colin de la Higuera» (VousNousIls) :
J'adore quand ça commence ainsi. Je ne me sens pas particulièrement bête, mais j'ai beau retourner cette phrase dans tout les sens, je ne comprend pas bien sa signification et encore moins son rapport avec le sujet présent.Pour André Leroi Gourhan, l’outil n’est rien sans le geste qui l’accompagne et l’idée que se fait l’utilisateur de l’outil de l’objet à façonner
Ajoutons à cela qu'à moins de refondre les programmes et reformer tous les profs tous les deux ans, les cours eux-mêmes risque d'être dépassés au moment où ils sont donnés.Loys dit: Le souvenir du code appris à l'école risque malheureusement d'être totalement obsolète ne serait-ce qu'une décennie plus tard. Python, par exemple, n'était connu de personne il y a quinze ans...
Au vu de la quantité de graphiques mensongers, erronés ou cachant des informations nécessaires, et les faiblesses d'analyses sur ces derniers, force est de constater que c'est un objectif non atteint. D'ailleurs les graphiques comme celui du chômage ne sont pas construits à partir de fonctions mais à partir de statistiques. Les erreurs communes sont justement: 1) de ramener quelques points d'un graphe à une fonction mathématique basique, 2) Mal comprendre les sources de données, les choix qui sont fait pour les sélectionner et l'implication de tout cela sur les résultats.A notre époque, par exemple, le citoyen doit savoir lire un graphique (ainsi celui de l’évolution du chômage, de la décélération de son accélération si c’est le cas) et pour cela savoir qu’une grandeur peut dépendre d’une autre grandeur. Il étudiera donc les fonctions en cours de mathématiques.
Je ris doucement, car malgré mes cours de physique ou biologie, je me sens complètement dépassé par la physique nucléaire, les modifications du génome et leur implication. Pour ces sujet, je n'ai d'autre choix que de faire confiance à des spécialiste qui maîtrisent leur sujet.lors des débats sociétaux sur l’énergie, sur ce qu’il aura appris en sciences physiques ou, pour ceux à propos des OGM, sur ses connaissances en SVT.
Donc les connaissances fondamentale du codage sont déjà acquises. ^^L’Ecole initie donc les élèves aux notions fondamentales de nombre et d’opération, de chronologie et d’événement …
Ainsi par la même logique, pour que les citoyens puissent donner un avis éclairé sur les questions d'OGM, on organisera des cours pratiques à l'école de bombardement de microbilles de tungstène à l'aide d'un canon à particules. Pour traiter du nucléaire, chaque collège construira son propre réacteur.L’apprentissage de l’écriture du code est ici une condition nécessaire de l’exercice de la citoyenneté.
Ce serait plutôt le numérique, qui est un des outils de l'informatique mais bon. Avec des termes aussi flous et fourre-tout, on peut faire les parallèles les plus fous.L’informatique, science de la représentation et du traitement de l’information numérisée, est au coeur des activités numériques essentielles pour le pays. Elle sous-tend le numérique comme la biologie sous-tend le vivant et les sciences physiques l’industrie de l’énergie
C'est n'importe quoi. Pour faire de la programmation il faut justement d'abord comprendre la nature profonde de l'informatique. Si beaucoup de développeurs ont appris cette nature profonde grâce à la programmation, ce n'est que grâce aux informations théoriques apprises petit à petit dans une pratique assidue de la programmation, chose qui n'est possible en milieu scolaire.Et les élèves apprennent et apprendront donc des éléments de programmation car elle est l’un des grands domaines de l’informatique et car cela leur permettra d’en comprendre la nature profonde.
Oui, un passionné de programmation s'acharnera, mais comme des passionnés de maths s'acharnent sur des problèmes mathématiques. Attendons d'avoir des écoliers qui détesteront cette matière pour voir si ils s'acharneront aussi.À la manière d’un artisan qui prolonge ses efforts tant que son ouvrage n’est pas complètement terminé, un lycéen, qui par ailleurs se contentera d’avoir résolu neuf questions sur dix de son problème de mathématiques (ce qui n’est déjà pas si mal !), s’acharnera jusqu’à ce que fonctionne le programme de résolution de l’équation du second degré que son professeur lui a demandé d’écrire, pour qu’il cerne mieux les notions d’inconnue, de coefficient et de paramètre.
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Il faudrait savoir !Les propositions d’apprentissage du code informatique concernant les enfants scolarisés dans le premier degré pourront adéquatement s’inscrire dans le cadre des activités périscolaires, notamment en lien avec la réforme des rythmes scolaires.

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Les deux termes peuvent se trouver sur une même ligne de « business bingo » ^^J'aimerais bien comprendre le lien entre savoir "coder" et être "innovant".
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Sur "VousNousIls" du 28/01/15 : "Numérique: il faut apprendre aux jeunes à se préserver (Vallaud-Belkacem)"
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Effectivement, pourvoir programmer sans savoir programmer : on est loin de la nécessité d'apprendre une technique !Chris Granger dit: Nous ne voulons pas d’une génération de personnes forcées de se soucier de l’Unicode ou des librairies d’interface utilisateurs. Nous voulons une génération d’écrivains, de biologistes et de comptables capables de tirer parti des ordinateurs [...] Imaginez un monde où chacun a accès au calcul sans avoir à devenir un programmeur professionnel – où un scientifique n’a pas à se reposer sur la seule personne dans son laboratoire à connaître Python, où un enfant pourrait avoir une idée de jeu et le réaliser en deux week-ends, où votre ordinateur peut vous aider à organiser et planifier votre mariage, vos vacances, vos affaires. Un monde où les programmeurs pourraient se concentrer sur la résolution des problèmes difficiles sans être accablés par la plomberie

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Sur le site de Microsoft : www.microsoft.com/france/microsoft-en-fr...ark/imaginekids.aspx
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"Le code envahit nos existences..." Ah bon ?

Bon, on retrouve les tartes à la crème habituelles : la nécessaire alphabétisation numérique, la littératie numérique, pédagogie nouvelle...Faut-il former tout le monde à la programmation informatique ? En tout cas, en connaître les fondamentaux est devenu nécessaire pour être capable d'agir dans un monde toujours plus numérique. Les initiatives se multiplient pour développer la culture numérique et proposer des apprentissages du code. Et lors de sa 5e conférence de presse, François Hollande a réaffirmé sa volonté d'inscrire l'enseignement numérique à l'école et annoncé la création d'une "grande école du numérique".
Par Catherine Petillon.
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