Un extrait lumineux :
Enseigner l'informatique à l'école
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Avez-vous votre permis Scratch ?
Le site « code.org » s’adresse au professeur qui souhaite tester rapidement les connaissances intuitives de ses élèves avant d’utiliser le logiciel Scratch. Dans l’univers ludique de son choix, d’Angry Birds à Stars Wars, en passant par la Reine des Neiges, les activités permettent à l’élève d’appréhender la programmation grâce à une interface simplifiée et des exercices très progressifs. Bilan : sensibilisation à la notion d’algorithmique, motivation, autonomie, valorisation de certaines compétences…
Barbara Le Douarin & Thomas Iyer
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En quoi la "raison computionnelle" (en supposant qu'elle existe) serait-elle lié "au support numérique" ? Difficile de comprendre ce que M. Doueihi entend par "réponses pertinentes" : la conformité avec des instructions informatiques ?Le mot-clé, semble-t-il, est bien celui d’apprentissage. Apprendre la raison computationnelle, ce mode de pensée lié au support numérique, qui permet de savoir comment bien formuler, par le moyen de langages de programmation, les questions afin d’en obtenir des réponses pertinentes, pour reprendre, en la simplifiant, la définition donnée par Jeannette Wing. Apprendre la pensée algorithmique, pour mieux apprécier les effets puissants de la récursivité et des validations provisoires et l’importance croissante des données dans tous les secteurs de l’activité humaine.

En quoi "la pensée computationnelle" permettrait-elle de mieux apprécier "l’importance croissante des données" ?

Milad Doueihi entretient ici la confusion numérique/informatique. Les deux sont liés, mais leur apprentissage n'a guère de rapport.Dans ces deux cas, il s’agit bien de l’informatique, mais d’une informatique indissociable du culturel et du social. Car, aujourd’hui, les manières de calculer et les algorithmes sont devenus les vecteurs puissants de la valorisation sociale. Pour le citoyen et la collectivité, les enjeux sont de taille.
Difficile de faire plus nébuleux. Si "ce sont les dimensions éthiques et politiques qui devront être au cœur des nouveaux apprentissages", que vient faire un enseignement extrêmement technique ici (celui de la programmation) ?Défétichiser le code
Pour éviter une codification du passé et le passage imperceptible de la prévision vers des formes implicites de prescription, ce sont les dimensions éthiques et politiques qui devront être au cœur des nouveaux apprentissages.
Une initiation permettrait de le "défétichiser" ? En réalité, le code n'est pas fétichisé, il est d'une complexité inouïe et impossible à appréhender. Laisser penser qu'on pourrait le maîtriser relève en revanche d'une pensée magique.Défétichiser le code informatique est aujourd’hui une nécessité.
Il nous faut le penser comme un être culturel incarnant les pouvoirs et les risques de nos sociétés contemporaines.

L’apprentissage numérique appelle à revisiter notre culture du risque dans une société de confiance.

Quel rapport avec l'informatique ?La surveillance, l’exploitation des données, mais également leurs appropriations artistiques et littéraires fournissent à la fois la matière et les éléments pour un apprentissage pragmatique et responsable.
La culture numérique a également reconfiguré le temps et l’espace de l’apprentissage. De Wikipédia à la classe inversée, l’apprentissage est de plus en plus participatif, davantage collaboratif, prenant le plus souvent la forme d’un échange que d’une simple transmission.

Milad Doueihi semble penser que la consultation de Wikipédia relève de l'apprentissage participatif voire collaboratif.

Quant à la classe inversée, difficile de faire modèle plus transmissif...
"L'autorité s'est déplacée"…. mais où donc ?Si l’autorité s’est déplacée, c’est pour céder sa place à un idéal de transparence qui, en fin de compte, est peut-être plus exigeant car il nous incite à penser le milieu de l’apprentissage au lieu de simplement se concentrer sur des compétences figées.
Une des définitions possibles de la paideia grecque, de l’éducation, est la disparition progressive de l’ignorance. Peut-être que l’apprentissage, aujourd’hui, n’en est que le renouvellement porté par le numérique.

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Avec la confusion habituelle numérique/informatique.
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Dans jardins MENESR avec @najatvb et les petits as du #coding de l'école Vauvenargue. Merci pour cette belle matiné… twitter.com/i/web/status/7…
Coder, c'est maîtriser une nouvelle logique, un nouveau langage avec une syntaxe et une grammaire. #CodeEu →… twitter.com/i/web/status/7…
Dans "Educavox" du 12/10/16 : "Apprendre le code c'est plus qu'apprendre un langage informatique"
Question à @najatvb : vous êtes vous libérée vous-même en apprenant à coder ? twitter.com/loysbonod/stat…
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Si son utilité n’est pas contestée, l’apparition du code dans les programmes scolaires a laissé certains enseignants un peu perdus.

Difficile en quoi le programme est "orienté « savoir-être »"...Davantage orienté « savoir-être », le programme D-Clics numériques a pour objectif de former les acteurs éducatifs pour qu’ils puissent accompagner les jeunes de 8 à 14 ans dans leur apprentissage des usages du numérique. Le but étant de leur donner les compétences nécessaires à l’éducation de futurs citoyens numériques. Pour cela, il propose des parcours éducatifs et fiches d’activités, gratuits et sous licence Creative Commons. Il met également à disposition des softwares gratuits et Open Source, ainsi que du hardware aux coûts réduits, et Open Source (comme un robot équipé d’une carte Arduino, créé avec la Maison du Libre). Pour l’instant, D-Clics numériques s’adresse surtout aux animateurs et citoyens médiateurs du numérique, mais des perspectives pour renforcer les liens avec les enseignants devraient s’ouvrir en 2017.

On peut en douter : aucune source n'est donnée mais pour une information si douteuse.Capprio, pour sensibiliser les jeunes en difficulté à la culture numérique
Partant du constat que seules 38 % des personnes sans diplôme sont internautes (contre 95 % des bacs +5)...

Quel rapport entre le code et le fait d'être "internaute" ?...le projet CAPPRIO a pour vocation de faire du numérique un levier d’insertion pour les jeunes en difficulté de 16 à 24 ans.

Les décrocheurs sont peu représentés dans tous les métiers techniques...Estimant que les inégalités sont exacerbées dans les quartiers prioritaires, le programme vise à former, en 3 ans, les jeunes issus de ces quartiers au digital et à la culture numérique. Avec, pour cibles principales, les décrocheurs scolaires et les jeunes filles, peu représentées dans les métiers de l’informatique.
Le code pour les pauvres, en somme.
Au demeurant, les élèves de l'éducation prioritaire sont aussi bien équipés en objets numériques . Un peu trop, même...
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Pas un langage, en fait : des briques de code.Chacun se dirige alors vers un ordinateur, ouvre le logiciel de codage et commence à "traduire" ces actions en langage de programmation informatique. Chaque action – s’arrêter, tourner, avancer, etc. – correspond à un élément de code. "L’objectif n’est pas qu’ils deviennent des spécialistes du programme, d’autant qu’il est probable qu'il sera désuet dans cinq ans, souligne Rodolphe Mouix.
Il y a un âge où il faut développer le sens de l'abstraction, précisément.Le but est de réfléchir à la logique : si le robot fait telle action, cela induit telle autre action, et ainsi de suite. Et nous travaillons dans le même temps la langue française, le langage scientifique et le code." Un travail qui est appliqué à un projet concret. "Cela a davantage de sens pour eux", ajoute l’enseignant.
C'est cela "avoir un regard critique" ? Mais en ce cas tout le monde l'a..."Le monde dans lequel vont évoluer ces enfants sera un monde ultra connecté, indique Rodolphe Mouix. Enseigner le code leur permet d’avoir un regard critique, qu’ils sachent que ces objets connectés sont le fruit du travail de plusieurs acteurs.
Malheureusement, le "monde ultra-connecté" existe déjà et nous échappa par sa complexité. Comme si, en apprenant les jours de la semaine en javanais, on pouvait lire la littérature javanaise ou même n'importe quelle littérature étrangère.
Mais "acteurs" de quoi ?Et qu’ils se disent qu’ils peuvent être acteurs et pas seulement utilisateurs."

Encore une formule grandiloquente et creuse.
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Extrait :
L'apprentissage de la programmation dès le plus jeune âge? C'est bien sûr le plus indispensable et devrait être la priorité. Il s'agit désormais d'un savoir de base du XXIème siècle au même titre que lire, écrire, compter. La programmation (le « codage ») est l'école de la logique, de la créativité, de l'essai-erreur, de l'apprentissage par le faire, autant d'aptitudes clés pour réussir dans le monde d'aujourd'hui. Mais bien sûr pour enseigner la programmation, il faut des... enseignants qui sachent programmer.
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L'école avait bien besoin de ça.En 2016, le code informatique arrive à l’école
L'enseignement de l'informatique n'a pas grand chose à voir avec les objets numériques. La mécanique est un savoir, la conduite automobile en est un autre.Pour faire face à la révolution numérique, il est impératif que les enfants, mais aussi les enseignants et les parents, comprennent l’enjeu de l’introduction de ce nouvel enseignement.
Les métiers qui requièrent des compétences spécifiquement informatiques sont très peu nombreux (cf infra)...Le but n’est pas de faire de tous les enfants de futurs informaticiens mais d’acquérir des compétences transversales, essentielles dans de très nombreux métiers.
C'est effectivement plus clair avec tous ces mots, plus la confusion avec "le numérique".C’est peut-être avec surprise que les parents ont découvert un nouvel enseignement dans l’emploi du temps de leurs enfants : le code. En effet, comme dans d’autres pays autour de nous, l’Education nationale a inscrit aux programmes de l’école et du collège une initiation à l’informatique, appelée « algorithmique », ou bien « fondements du numérique », ou encore « code », ou « informatique ».

Résumons : il faudrait peut-être expliquer ce que des lobbies divers ont réussi à imposer à l'école, sans débat démocratique ni formation des enseignants.Plus précisément, « l’enseignement de l’informatique (codage, algorithmique) est introduit au collège et une sensibilisation au code est proposée à l’école primaire », ce qui s’ajoute aux cours déjà proposés au lycée.
Le débat concernant les raisons de l’introduction de cet enseignement n’a pas assez bénéficié de la lumière médiatique ; il est important, aujourd’hui, que ces questions soient comprises de tous, et partagées par le plus grand nombre. En particulier par les parents et les enseignants.
Y aurait-il des doutes à ce sujet ?Il arrive que les innovations pédagogiques se fassent dans la confusion, il semble donc essentiel qu’une très grande majorité de parents et d’éducateurs soit convaincue du bien-fondé de l’introduction de cette nouvelle matière...

Le calcul sert à calculer, la programmation... à programmer. En quoi la programmation est-elle "transversale" ?Garder l’esprit critique
Rappelons que le but n’est pas de faire de tous les enfants de futurs informaticiens, de même qu’apprendre le calcul n’est pas motivé par l’envie de faire de chacune ou chacun un mathématicien professionnel. Comme pour les mathématiques, le français ou les langues où les compétences sont transversales...
Non, assez peu nombreux finalement. En dehors de l’informatique à proprement parler (architecte systèmes d’information, administrateur de base de données, architecte de réseaux, analyste-programmeur, consultant spécialisé en sécurité etc.), seuls quelques métiers du numérique exigent une vraie connaissance approfondie de la programmation : game designer, hotliner, auditeur informatique, consultant ERP ou bio-informaticien par exemple....et essentielles dans de très nombreux métiers.
Confusion permanente numérique/informatique.Il est devenu clair que le numérique est lui aussi présent dans tous les secteurs, et se limiter à en être uniquement un utilisateur passif constituera un handicap professionnel dans le futur.
La "vocation" intervient rarement avant le niveau "lycée"...Pour en rester à la vie professionnelle, il est essentiel que chacun, et peut-être surtout chacune, ait accès à ces compétences pour avoir les moyens de choisir, de trouver sa vocation.
Parce qu'un développeur professionnel a "un esprit critique" sur les objets numériques qu'il utilise au quotidien et dont le code-source n'est en général pas public ?Au-delà du monde professionnel, c’est toute la société qui est impactée par le numérique. Celui-ci joue et jouera un rôle décisif en matière de santé, de démocratie, de relations sociales. Nous votons et sommes consultés sur les réseaux, et nous intégrerons bientôt de plus en plus d’objets numériques dans notre quotidien qui transformeront nos vies. Et sur ces questions essentielles également, le citoyen, pour garder l’esprit critique...

Bon, pour avoir "un regard critique", une simple initiation avec Scratch risque d'être quelque peu insuffisante.

Alors que le développeur n'est pas méfiant !...ne doit pas être uniquement un consommateur peu averti, un utilisateur de boîte noire qui se méfiera nécessairement de cette technologie qu’il ne comprend pas.

Ceux qui ont participé aux "débats" sur l'enseignement du code à l'école ont montré en effet toute leur compétence sur le sujet.Notons également que cette diffusion du numérique peut aussi nous questionner. Mais là aussi, il importe que les prochaines générations disposent des connaissances, des compétences et de la culture leur permettant de participer aux débats de société qui ne manqueront pas de se produire, sur les avantages et inconvénients des choix technologiques.

Comprenons Android, comprenons iOS, comprenons tous les logiciels professionnels d'Oracle !Et on peut penser qu’une compréhension – pour l’avoir expérimenté soi-même – sera meilleure qu’une simple description des effets.

La fameuse "pensée informatique" , comme il y a sans doute une "pensée grammaticale" ou "linguistique".Former les éducateurs et enseignants
En France, le choix qui a été fait par l’Education nationale va bien au-delà d’un simple enseignement du code. Coder n’est bien entendu pas une fin en soi. Coder, programmer, permet de mettre en œuvre ce que les enfants vont apprendre par ailleurs, et qui est bien plus important : la pensée informatique.
Donc être développeur.On peut avoir peur de ce terme et s’imaginer qu’il s’agit d’apprendre à « agir comme un robot ». Or c’est bien le contraire qui est recherché : apprendre à traiter et résoudre de nombreux problèmes en transformant les données en information, puis concevoir des algorithmes permettant de traiter cette information et d’obtenir la solution à notre problème.
"Initiation" ou "maîtrise", toujours la même hésitation.Cette façon de procéder n’est pas révolutionnaire, mais l’existence des technologies numériques rend aujourd’hui indispensable de les maîtriser.

Vive la précipitation, qui a présidé à la mise en place en urgence de ce nouvel enseignement !Le chantier pour l’éducation est immense car il faut faire enseigner cette nouvelle matière sans avoir vraiment assez d’éducateurs et d’enseignants formés pour cela.

Mince...En effet, la vitesse à laquelle les technologies numériques ont changé notre quotidien a été bien supérieure à celle du changement de la formation des enseignants.

Dans cet ordre ?Il est pourtant aujourd’hui indispensable à la fois de commencer à éduquer les enfants et de former les éducateurs et enseignants qui vont, dans les écoles et les collèges, mais aussi dans le contexte des activités périscolaires, se trouver face à ces enfants.

De quelle façon ? On verra bien !Il faut donc, pour réussir ce défi, que les enseignants et éducateurs ainsi que toutes celles ou ceux qui sont en charge de la jeunesse apprennent non seulement à utiliser ces technologies, mais également ce qu’il y a derrière, de façon à pouvoir transmettre ces savoirs, avec le soutien des entreprises et des universités, des collectivités territoriales et des acteurs de l’éducation populaire, des parents d’élèves et des organismes de recherche.

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À l’occasion du salon professionnel de l’éducation, découvrez le nouveau site gratuit du Campus Junior dédié aux formateurs, autour d’un parcours pédagogique enrichi pour initier les enfants à la programmation informatique.
Le Campus Junior offre la possibilité aux enfants (7-13 ans) de s’initier gratuitement au code en créant leurs propres histoires interactives, jeux et animations. Dans un contexte de fort développement de l’apprentissage de la programmation en France, Samsung a enrichi sa plateforme d’une version dédiée aux formateurs pour les accompagner au mieux dans l’initiation des plus jeunes.
« Le Campus Junior s’adressait en premier lieu aux enfants, mais très vite des éducateurs ont souhaité utiliser le contenu du site pour aborder les concepts de base de la programmation. Nous avons alors décidé de mettre à leur disposition des outils pédagogiques dédiés pour les y aider », explique Florence Catel, directrice de l’engagement sociétal de Samsung Electronics France.
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En savoir plus sur www.lemonde.fr/campus/article/2016/11/15...#E793OHSemeVcRsPj.99Vous avez suivi des études très complètes. En quoi cela vous aide-t-il ?
J’ai d’abord étudié le design, à Créapôle-ESDI, puis l’architecture à Paris-La Villette, tout en suivant des cours d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre, et j’ai fini par un peu d’anthropologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Cette transversalité est une richesse : ce qui fait la différence, en fin de compte, c’est la culture générale. Le danger, c’est la tentation de spécialisation : il vaut mieux avoir la vision la plus large possible. Il faut lire Rimbaud, Artaud, Césaire… Je pense que ça aide plus un développeur en vrai que de lui faire faire des cours très poussés sur des langages comme Java ou Python.
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Un autre article à lire sur les #algorithmes enfermant. Solution #codage & #EMI parce qu'il ne suffit pas de dire "… twitter.com/i/web/status/7…
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C'est une association philanthropique, en fait !EASYTIS commercialise des objets connectés à usage pédagogique. Dans le nom EASYTIS, il convient de comprendre la démarche des créateurs : rendre le numérique en classe, les T.I.C.E (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) à la portée de tous, sans que ce soit ni compliqué ni onéreux.

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Comme c'est étonnant, compte tenu du choix des invités !...un rendez-vous presse autour de l’apprentissage du codage à l’école avec à la fois des acteurs engagés à divers niveaux dans ce nouvel enseignement et deux chercheurs : David Wilgenbus, auteur de 1,2,3 Codez avec la Fondation La main à la pâte, que nous avons récemment interviewé, et Gilles Dowek, informaticien et philosophe, qui a aussi participé à l’élaboration de l’ouvrage.
Un point fort est ressorti : il est indispensable de commencer très tôt une familiarisation avec les algorithmes qui nous entourent, avec la logique algorithmique.

Après les évaluations catastrophiques de la DEPP en CM2 en lecture et en calcul (1987-2007), en orthographe (1987-2015), les évaluations TIMSS de mathématiques catastrophiques en CM1 (2015) ou en terminale scientifique (1995-2015) sans parler des résultats PISA médiocres, il s'en trouve encore pour railler "la bonne vieille école d’autrefois".On est là dans un des « fondamentaux » dont hélas ne s’occupent guère ceux qui veulent revenir à la bonne vieille école d’autrefois !
C'est reparti pour la confusion informatique/numérique !Il est vrai que la culture numérique, nous ont dit les intervenants, bouleverse les rapports enseignants/élèves et le rapport au savoir...

En quoi l'apprentissage de l'informatique changerait-il le rapport au savoir ? On se le demande.
Ou pas : l'enseignement de l'informatique est un enseignement comme un autre. Et avant de se demander à quelle révolution pédagogique il pourrait conduire, on pourrait s'interroger sur sa pertinence en primaire.... favorisant l’autonomie, l’esprit d’adaptation et la créativité, la pédagogie de projet et le travail collaboratif.
Un enseignement "fondamental", mais on ne sait toujours pas pourquoi..
Quel rapport logique ?La pédagogie avant les tablettes
On aurait envie de nuancer et de douter que ce soit forcément le cas, car il faut bien une pédagogie qui aille avec et ne découle pas forcément de la présence des outils numériques. Pour Gilles Dowek, il faut absolument aller dans cette voie, vu les évolutions sociétales en cours et les transformations des métiers avec le numérique (secteur des transports, de la santé, etc.).

A noter que M. Dowek est un universitaire spécialiste de l'informatique, et seulement d'informatique. Pas plus qu'un autre il n'a de légitimité pour définir ce qui est "fondamental" dans l'école.
Il est temps d'y penser, maintenant que les programmes sont mis en application !Les nouveaux programmes vont dans le bon sens et l’officialisation de l’enseignement des algorithmes lui parait très judicieuse. La formation des enseignants est essentielle et c’est là qu’il faut investir, sans doute plus que dans la distribution tous azimuts de tablettes. Pour lui, cependant, au niveau secondaire, il faut pouvoir former de véritables professeurs spécialisés, ce qui peut et doit se discuter sans doute.

C'est important l'enthousiasme, pour définir la réussite d'un enseignement ou mieux : son caractère fondamental !Les témoignages des jeunes invités à cette séance étaient fort instructifs : un élève du lycée Jean-XXIII de Metz soulignait combien l’enseignement exploratoire « informatique et création numérique » l’aidait à acquérir un raisonnement logique, tandis que des plus jeunes montraient leur enthousiasme à avoir travaillé avec les petits robots Thymio.

Oui : l'erreur ne pardonne pas en informatique.Ressort également un apprentissage de la persévérance et un rapport différent à l’erreur.

Avec juste une scission...Fractures numériques
Pour l’association de parents d’élèves, qui par ailleurs soutient globalement les réformes de la refondation,...

Eh oui : les robots, c'est sérieux aussi.... il s’agit de vaincre les réticences, d’accompagner ces projets innovants qui font entrer dans le XXIe siècle. On est loin d’une image de l’enseignement privé qui, lui, ne s’égarerait pas dans le numérique et promouvrait les enseignements « sérieux », loin des « pédagogistes prétentieux ».
Revoilà l'illusoire "maîtrise" du monde numérique qui nous entoure. Ce serait touchant de naïveté si les conséquences ne portaient pas sur les enseignements fondamentaux, déjà dans un état piteux. Mais après, nous y voilà : l'informatique, c'est fondamental et on ne saura toujours pas pourquoi précisément.Rien n’est plus sérieux, au contraire, que d’entreprendre un effort d’ampleur pour réduire les fractures numériques qui aujourd’hui portent davantage sur une maitrise ou non des mécanismes qui nous envahissent dans la vie quotidienne que sur l’accès au matériel.
Il n'y a pas de débat, comme on le voit par exemple dans ce "rendez-vous".Et il n’est pas trop tôt pour commencer. C’est aussi ce que soulignait la sénatrice Françoise Cartron, auteure d’un récent rapport sur les rythmes scolaires. D’ailleurs, n’est-il pas plus intéressant de débattre de ces questions que de la place de Clovis dans les programmes d’Histoire ?
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Repris ici : www.ludovia.com/2016/12/decodons-le-code/
@StanDehaene Oui. Importance #programmation à l'école. Pour 1 éducation cognitive autour de l'#erreur.… twitter.com/i/web/status/8…
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Eidos 64 : vers une pédagogie du bidouillage ?
« L’élève hacker de son apprentissage » : tel est le thème retenu par Eidos 64 pour sa journée du 25 janvier 2017 à Lescar près de Pau. « L’idée d’Eidos cette année est que les élèves développent une connaissance intime des processus par lesquels ils apprennent. Intime au sens d’approfondie, mais aussi au sens de vécue, personnelle, de première main. Que grâce à cette connaissance, ils puissent eux-mêmes bricoler, bidouiller leurs méthodes de travail pour les adapter à leurs propres idiosyncrasies. » Conférences et ateliers doivent permettre de croiser les regards et de partager les expériences. Au programme : Eric Tardiff, André Giordan, Jean-Michel Le Baut, Fabien Hobart, Jean-François Céci, Nicolas Olivier, Nicolas Le Luherne, Aurore Coustalat, Amélie Mariottat, Marie Soulié, Géraldine Larguier, François Jourde…
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