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[LVM] "Décrets de 1950 : retour vers le passé"
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Ce qui ne ravit pas Maryline Baumard du "Monde" : "La réforme du métier de prof : demain ou jamais ?" (12/12/13)
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Maryline Baumard écrit: D’autre part, les syndicats réformateurs ont eux aussi mesuré que, sur le terrain, les enseignants ne s’étaient pas forcément acclimatés à l’idée de réformer ce texte qui ne correspond plus à leurs pratiques mais est perçu comme une protection. Il ne s'agissait pourtant que de lister les missions qu'ils assument sans toucher à leurs 18 heures ou 15 heures hebdomadaires.
Maryline Baumard a elle choisi le camp du Bien et de la gauche, de la "modernisation" contre "l'immobilisme".D’un côté, il y avait ceux qui estiment important que la gauche acte une modernisation du métier, de crainte d’un retour de la droite avec un changement total de modèle. De l’autre, le camp de l’immobilisme, bien plus étroit, qui se félicite qu’on ne touche pas au décret fondateur de la profession. Même si autour, le monde a bien changé.
A noter que sa conclusion est en contradiction flagrante avec la citation précédente...
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On sait à quoi s'attendre, comme ça."Les grandes réformes il faut les faire dès la première année au pouvoir avec des ordonnances". Plus clairvoyant que JM Ayrault ou V Peillon, JF Copé peut leur prêter conseil.
Non, bien sûr.Après l'échec des négociations sur l'évolution du métier enseignant, le ministre a-t-il eu raison de céder aux résistances ?
Quel rapport entre l'un et l'autre ?Il y a bien des raisons de faire évoluer le métier enseignant. Il y a le décalage visible entre le métier réel, le métier officiel et le métier rêvé. Ces écarts ont un double prix. Pour la société dans son ensemble ils participent de la création d'un échec scolaire qui, de fait, devient insupportable pour la société française.
Alors qu'en en acceptant de voir supprimées leurs décharges statutaires, leur souffrance aurait grandement diminué !Ils encouragent aussi une souffrance enseignante qui est intolérable.
"moderniser le métier", "l'adapter à sa réalité" : François Jarraud ne dit jamais ce que ces expressions nébuleuses signifient.Enfin on atteint l'absurde quand on fait heureusement évoluer la formation des enseignants pour la professionnaliser et qu'on maintient une vision officielle totalement décalée. N'empêche. Dans la situation politique qui est la sienne, Vincent Peillon a cédé aux pressions des enseignants de CPGE et remis sa réforme à plus tard c'est à dire probablement à jamais.
Très probablement a pesé sur cette décision le souvenir de tous les échecs précédents. Et d'abord Allègre ployant sous une fronde lancée justement par les professeurs de CPGE. Mais au chapitre des occasions perdues, en copiant sur C Lelièvre, on peut citer Jospin en 1988 ou Thélot - Fillion en 2005. Chacune de ces occasions de moderniser le métier c'est à dire de l'adapter à sa réalité a été perdue.
Eh oui, les professeurs français de CPGE qui gagnent autant que les professeurs des écoles en Allemagne sont d'odieux "privilégiés". De même l'heure de vaisselle ou l'heure de chaire dans le secondaire, c'est le choix de l'élitisme !Parlons franc. A chaque fois, on a choisi l'élitisme et les avantages des privilégiés à l'intérêt général.
Ce choix, c'est plutôt celui du "Café pédagogique" qui, sous ses bonnes intentions idéologiques, a contribué à diffuser ces nouvelles pédagogies qui gangrènent aujourd'hui l'école, défavorisent les défavorisés et creusent les inégalités. Certains élèves défavorisés, s'ils n'étaient pas condamnés à l'échec par ces néo-pédagogues, auraient pu entrer dans les CPGE, lesquelles ne font qu'entériner une terrible reproduction sociale dont l'école est en partie responsable pour avoir renoncé à sa mission.Ce faisant l'école républicaine élargit son grand écart. L'opposition zep - cpge qui s'est introduite dans le débat est malheureuse mais elle est bien réelle. A millions constants entre les CPGE et les ZEP le choix a été fait au lendemain même de la publication des résultats de Pisa. C'est le choix de la société à deux vitesses assumé en toute connaissance de cause.
L'actuelle majorité n'a qu'une chose sensée à faire : écouter enfin les enseignants !Toute réforme est-elle impossible ? Certainement pas. Si la gauche s'avère incapable de la faire, sans nul doute la droite la fera pour en finir avec des tensions de valeurs et de système qui deviennent intolérables. La solution est toute prête et a été détaillée en septembre par l'UMP : autonomie des établissements avec chèque éducation, gestion des enseignants par les chefs d'établissement, hiérarchisation officielle des établissements avec des " Maisons familiales d'éducation" destinées aux enfants du peuple.
On peut, sans regretter un système scolaire inégalitaire, regretter un système qui apprenait au moins à ses élèves à lire et poussait les meilleurs d'entre eux vers le haut. Quel Camus aujourd'hui peut sortir de l'école ?La journée du 12 décembre semble nous amener inexorablement vers le retour à un double système éducatif dont la nostalgie, à travers le souvenir des Jules, semble peser sur la société française comme une dalle de granite.
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Merci Emmanuel Davidenkoff !Le fond du débat est donc là : que peut-on imposer à enseignant en plus de ses heures d'enseignement...
Mais visiblement ça pose quand même problème à Emmanuel Davidenkoff......– par exemple les réunions avec les autres enseignants, les rencontres avec les parents, la réalisation de contenus numériques, la préparation d'un voyage scolaire, l'organisation d'une sortie culturelle, le tutorat individualisé, etc. Tout cela, quand les enseignants le font, est noyé dans ce volant d'heures non affectées qui ne sont pas passées devant les élèves. Résultat, certains le font et débordent largement notre moyenne annualisée de 35 heures, d'autres ne le font pas, sans que l'on puisse affirmer pour autant qu'ils ne font pas leur travail.
Fixer le nombre de parents à recevoir par semaine, de temps à réaliser des contenus numériques, à se réunir, à préparer un voyage scolaire etc. Quelle bonne idée et simple à mettre en place !
Par contre un enseignant tout seul n'est bon à rien. Merci Emmanuel Davidenkoff !Il n'y a en somme aucun moyen de le leur imposer...
Aucun. Tout relève de la dynamique qui existe ou pas dans un établissement, généralement du charisme du chef d'établissement, de sa capacité à convaincre qu'on travaille mieux en travaillant autrement.
Eh bien non, pas du tout. L'enseignement professionnel relève d'un statut particulier et l'enseignement de l'EPS également.Oui. Aux quelques exceptions que j'ai mentionnées, on estime qu'un professeur de mathématiques dans un lycée tranquille de centre ville, un professeur de technologie dans un collège difficile ou encore un professeur d'Education physique et sportive d'un lycée professionnel exercent, fondamentalement, le même métier.
En diminuant les maxima de service ?Donc ce n'est pas tellement une réforme du temps de travail qui fait débat, mais une réforme du contenu du métier.
Exactement. En 1950, les relations avec les parents n'étaient pas un sujet. Aujourd'hui, on considère qu'elles sont stratégiques. Comment introduire ce temps. En 1950, le numérique n'existait pas. Comment prendre en compte aujourd'hui le temps que va passer un enseignant à produire des contenus qu'il mutualisera ensuite ou bien à gérer les échanges avec élèves et parents.
Mais si on écoutait Emmanuel Davidenkoff il faudrait néanmoins faire beaucoup plus de choses : cherchez l'erreur.En 1950 aussi, l'heure d'enseignement était sans doute moins dévoreuse d'énergie dans bien des cas, le rapport à la discipline étant à l'époque beaucoup plus ferme qu'aujourd'hui.
Il n'y a qu'à les faire travailler plus.Vincent Peillon n'est pas le premier à se casser les dents sur cette réforme...
Non. Plusieurs exemples récents l'illustrent : Lionel Jospin en 1988 renonce à réformer alors même que le PS et la FEN avaient passé un accord en ce sens avant les élections. 1998, Claude Allègre envisage de passer à 19 heures pour les certifiés : 15 heures d'enseignement devant les classes, donc trois heures de moins, mais quatre heures d'activités pédagogiques qui auraient été choisies par chaque enseignant. Mais pour que cela marche au lycée il faut recruter. Il ne peut pas et envisage donc de diminuer le nombre d'heures de cours.
Mais Nicolas Sarkozy a proposé pendant sa campagne de 2012 8h de présence supplémentaire dans l'établissement.Levée de bouclier contre ce qu'on appelle le lycée " allégé ", le " lycée light " ; il recule. 2004, la commission Thélot propose une réforme, François Fillon l'enterre. 2006 Gilles de Robien remet le couvert, mais l'élection de Nicolas Sarkozy sonne le glas de la tentative, ce dernier promettant pendant la campagne de ne rien toucher.
Je le cite : "Je propose que désormais tout enseignant qui voudra travailler davantage, puisse le faire avec 26 h de présence dans l’établissement au lieu de 18h de cours aujourd’hui" (Montpellier le 28 février 2012).
Donc les enseignants auraient dû accepter de travailler plus avec comme "contrepartie" le fait d'être plus nombreux ?Et les 60.000 créations de postes promises, elles ne pouvaient pas servir, justement, à libérer des heures pour des activités autres que l'enseignement, sans baisser les horaires ?
Si. Mais pour cela il aurait fallu que cela soit préparé à l'avance. Or ces postes ont été promis par François Hollande pendant la campagne sans aucune contrepartie.
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Curieux "témoignage" qui ne témoigne de rien. Avec sept propositions numérotées, on dirait plutôt un programme d'action.Témoignage d’un enseignant sur la nécessaire réforme du statut des professeurs
Façon polie de dire que l'article est anonyme. On se demande bien pourquoi.Le 7 janvier 2014 par une contribution extérieure
Un témoignage spontané !Un professeur dans un lycée, qui a souhaité l’anonymat, a contacté la Fondation iFRAP...
Il est vrai que l'iFRAP, un think tank libéral reconnu d'utilité publique, a déjà montré - avec tout le sérieux scientifique possible - sa préoccupation pour le système éducatif français.
Des réflexions ou un "témoignage" ? Il faudrait savoir......afin de nous livrer quelques réflexions sur la nécessité de réformer le statut des enseignants...
Nul n'en doute....pour le bien des enseignants eux-mêmes...
Ah... Les professeurs doivent mener les élèves à la "réussite personnelle"......ainsi que pour celui des élèves qu’ils doivent conduire à la réussite scolaire et personnelle.
On y insistera jamais assez...En se basant sur son expérience personnelle, cet acteur de l’Éducation nationale...
Espérons qu'il est plus fiable que les chiffres inventés de l'iFRAP sur le nombre de professeurs ou d'élèves en France....souligne, ici, les défauts et effets pervers du système actuel et nous livre ses propositions de réformes. La Fondation iFRAP publie ce témoignage en exclusivité.
Le postulat de départ est donc irrecevable puisque l'école n'est pas un service public. :Comme tout service public, l’Éducation nationale doit répondre aux principes d’égalité, de continuité et d’adaptabilité.
Et revoilà trente ans après Savary, surgie des profondeurs de l’échec et des renonciations à tout, la thèse du « service public d’éducation ». Cette résurrection serait risible, si l’école publique n’en était pas la vraie cible. En écho, les syndicats de la dite « gauche » et leurs satellites parendélèvistes exigent, eux aussi, une école qui soit un « grand service public ». Il est même des crétins qui rêvent de transformer l’université dans laquelle ils exercent en « service public de proximité », comme si elle était un bureau de La Poste.
L’école a été instituée pour instruire des élèves et former des citoyens libres. Institution, l’école publique, c’est-à-dire ouverte à tous sans exclusive, n’est pas un service, non plus que le suffrage universel, la justice, l’armée, les droits de l’homme ne sont des services.
Elle a été pensée comme une institution entre 1789 et 1880. Alors, ce que l’on appelle aujourd’hui services publics n’existait pas. Il n’y avait ni SNCF, ni EDF, ni France-télécoms, lesquels services publics ne peuvent pas servir de modèles à l’école. Les services, même quand ils sont publics, relèvent de l’économie. Des collectivités, des entreprises ou des individus les proposent à des usagers ou à des consommateurs. Aucun service n’est gratuit, fût-il ou non public. Consommateurs et usagers paient le service qui leur est fourni. L’école de la République est gratuite. Ce n’est pas une activité de service, ni une activité marchande. Elle relève de la politique, et non de l’économie. La loi n’oblige personne à prendre le train, ni à s’abonner au téléphone. Un consommateur peut préférer s’éclairer à la bougie ou à la lampe à pétrole plutôt qu’à l’électricité, et de ce fait, refuser le service que lui offre l’EDF. Inversement, la loi interdit aux services publics d’établir des discriminations entre les usagers. Chacun peut prendre le train, quel que soit son âge. Il suffit d’acheter un billet. Même un enfant de trois ans peut faire acheminer une lettre par la Poste, à condition que celle-ci soit affranchie. A l’opposé, l’école, qui n’est pas un service, est à la fois obligatoire et discriminatoire. Aucun enfant n’échappe à l’école ou à l’instruction. C’est une contrainte qui s’impose à tous et qui a été décidée par le peuple souverain. L’école discrimine. Elle n’est obligatoire que pour les enfants âgés de cinq à seize ans. En-deçà et au-delà, l’obligation scolaire est abolie.
Réduire l’école (et toute institution) au rang d’un service n’est pas innocent. Si l’école est un service, elle n’est pas différente des autres activités de service : restauration, assurances, banque, tourisme. Elle devient un gisement de profits, encore inexploité, mais pas pour longtemps. Dès lors, l’institution est pervertie. Y sont introduites des finalités qui y sont étrangères et qui excluent la liberté de l’esprit qui est la seule fin de l’école. Service, l’école est transformée en libre-service, souq, marché ou supermarché. C’est un lieu où se vendent des savoir-faire, des recettes, des diplômes, des options, des modules. Les enfants ne sont plus des élèves : des petits d’hommes que des maîtres aident à s’élever au-dessus d’eux-mêmes et de leur condition. Ils vont au souq choisir des matières à option. Diverses, ils ont le choix, celui d’un consommateur devant les étals qui regorgent de marchandises dans les supermarchés. Puis, ils en sortent, repus, saouls, la tête vide, mais l’estomac plein. Ils seront de bons consommateurs. L’école a pour fin la connaissance. Si elle est un service, elle transforme les élèves en consommateurs ou en usagers. Elle se nie elle-même.
On se demande dans quel grand texte républicain le principe d'"adaptabilité" de l'école est mentionné.
C'est tellement vrai que le mot "informatique" est déjà obsolète.Cela est vrai du contenu des enseignements, puisque les programmes sont révisés en fonction du progrès des connaissances et s’adaptent aux nouveaux besoins qui émergent, comme la sécurité routière, la maîtrise de l’informatique, etc.
On peut d'ailleurs se demander comment les programmes devraient concrètement s'adapter au "nouveau besoin" de la "maîtrise de l'informatique".
Évidemment, considérer que les programmes sont liés au "progrès des connaissances" est une absurdité dans la plupart des disciplines : l'enseignement des mathématiques a-t-il besoin de suivre l'évolution des connaissances en mathématiques ? C'est en réalité une vision scientiste de l'enseignement.
La vocation de l'enseignement public est la même depuis que l'enseignement public existe. L'instruction est une mission nationale, un principe républicain. Un principe ne s'adapte pas.Mais cela est également vrai du statut des enseignants qui date de 1950 et qui doit être adapté aux évolutions du service public.
Dans l'idéologie libérale il y a en revanche il y a beaucoup de choses qui n'ont pas changé.Car, depuis 1950, la société et le monde éducatif ont bien changé.
Voilà une évolution qu'il ne fait bon remettre en cause, en revanche. Il faut d'un côté des élèves de 15 ans entrant dans les critères minimalistes d'employabilité de PISA et de l'autre une génération de bacheliers.Ainsi, parle-t-on de « massification scolaire » pour désigner l’accroissement du nombre de jeunes poursuivant des études secondaires : en 1950 on comptait 30 000 bacheliers, soit 5 % d’une génération, alors qu’en 2012 il y en avait plus de 500 000 soit près de 75 % d’une classe d’âge. Cette massification s’est accompagnée de la création de nouvelles sections, dans l’enseignement général (la section B en 1969 devenue ES en 1992), dans l’enseignement technologique et professionnel. Ce qui a conduit à un recrutement massif de professeurs. Il y a désormais près de 840 000 enseignants dont 700 000 dans le public.
Quelles inégalités ? "salariés" et "usagers" ?Il convient donc de réformer un statut qui est inadapté parce que trop rigide et peu incitatif, parce que source d’inégalités entre salariés et entre usagers.
Le statut actuel crée de la frustration...
C'est curieux car la massification, commencée dès les années 50, s'est produite en pleine trente glorieuses et le statut des enseignants ne posait alors aucun problème d'efficacité....et ne permet pas un réel progrès de l’efficacité du travail des enseignants dans l’intérêt des élèves, de leurs familles et de la société.
Où est donc le témoignage ?Voici donc quelques propositions argumentées qui sont soumises à votre réflexion.
On dirait une proposition de la Cour des comptes .PROPOSITION n° 1 : Aligner le statut des professeurs sur celui des enseignants du privé sous contrat d’association pour favoriser la mobilité du corps enseignant par un statut plus souple.
Voilà qui est dit.Le service public d’enseignement ne correspond pas à un service régalien...
Un professeur qui réclame l'abandon de son statut de fonctionnaire : on aura tout vu.... justifiant d’un statut rigide. C’est ce que nombre de gouvernements ont déjà compris, comme celui du socialiste portugais José Sócrates qui a modifié le statut des enseignants en CDI.
On voit au passage que le "socialisme" en politique a des vertus.
Quel curieux raisonnement : dans quelle autre profession, pour changer d'emploi, faut-il demander un congé dans son emploi précédent ?* Les professeurs de l’enseignement public ont un statut trop rigide qui rend plus difficile la mobilité professionnelle. Changer d’emploi est à la fois difficile parce qu’il faut soit passer un nouveau concours pour accéder à un autre emploi de la fonction publique (alors qu’on en fait déjà parti et qu’on a fait ses preuves), soit parce qu’il faut obtenir une autorisation administrative pour congé sabbatique et rejoindre le secteur privé.
C'est vrai que dans le privé on change actuellement d'emploi comme de chemise.Dans tous les cas, le risque de perdre définitivement son poste, son emploi, et de devoir éventuellement repasser un concours pour pouvoir éventuellement enseigner plus tard, suffit à décourager ceux qui voudraient faire une pause (par lassitude, par fatigue) dans leur métier et qui pourraient pourtant retrouver de la motivation en vivant une autre expérience professionnelle pour un temps.
Il n'est évidemment nullement nécessaire de demander une "autorisation administrative" pour rejoindre le privé : l'enseignant perd simplement le bénéfice du concours qu'il a passé. De même que dans le privé un cadre ne peut espérer garder l'assurance d'être recruté à nouveau ainsi que le bénéfice de son avancement dans l'entreprise qu'il quitte pour une autre.
Le raisonnement de l'auteur est assez curieux : l'école publique ne fonctionne pas au prétexte que ses professeurs... ne pourraient pas l'abandonner. Évidemment l'auteur n'envisage pas qu'existe, corollaire de la mission républicaine de l'école, une vocation enseignante.
Rien à voir - bien sûr - avec la dégradation des conditions d'enseignement (mutations, incivilités, déconsidération, paupérisation).Faute de pouvoir vivre autre chose, nombre d’enseignants font une pause de type médicalisée, sous forme d’arrêts maladie à coup de dépressions.
Mais qui - n'en doutons pas - dans le privé deviendraient des adultes productifs.Cela a un coût pour la société, financier certes, mais aussi moral puisque les élèves trouvent en face d’eux des adultes parfois fatigués, découragés et peu productifs.
Pour lutter contre le découragement et la fatigue, mettons à bas les derniers statuts qui protègent encore les enseignants !
Ils choisissent surtout l'enseignement privé pour ne pas être affectés dans certains académies déficitaires ou dans certains établissements difficiles.De nombreux assimilés fonctionnaires, à commencer par les professeurs de l’enseignement privé, bénéficient d’une sécurité de l’emploi, d’un cadre juridique protecteur et en même temps d’une souplesse du statut qui favorise leur mobilité professionnelle.
Pour résumer sur ce point, on ne voit pas en quoi le statut des enseignants pose problème.
Aucune proposition évidemment sur le nombre insuffisant des inspecteurs et sur les nombreuses tâches annexes qui leur sont aujourd'hui dévolues, au point qu'ils ne peuvent plus inspecter suffisamment régulièrement.PROPOSITION n° 2 : Il faut rendre l’évaluation des enseignants par les inspecteurs plus juste, plus transparente et plus efficace en faisant précéder les inspections d’une ou deux visites de mise au point où l’inspecteur ferait ses remarques et pourrait voir l’évolution du travail effectué.
L'auteur ne se pose évidemment pas la question du pourquoi cet état de fait.Les inspections pédagogiques sont trop rares, entre 5 et 10 ans, voire plus, certains professeurs sont même amenés à demander une inspection lorsque celle-ci tarde trop.
Ce sont quasiment les termes du rapport de la Cour des comptes ("aucun cadre national clair en lien avec les mission"). Cet "témoignage" est de plus en plus intéressant.Les inspections sont trop opaques : les professeurs ne sont pas évalués selon une grille précise et connue à l’avance...
Car les professeurs n'ont pas d'entretien avec l'inspecteur après l'inspection et ne reçoivent pas un rapport d'inspection détaillé....ils ne savent pas comment est déterminé leur note (ou plutôt quels éléments ont conduit à l’augmentation de leur note de tant de points).
Le lien logique est assez fascinant ici.La notation peut sembler aléatoire, d’autant qu’elle n’est connue que plusieurs mois après avoir reçu le « rapport d’inspection ».
Voilà un "professeur anonyme" qui semble bien connaître le fonctionnement des inspections !C’est comme si un élève recevait sa copie avec quelques remarques et sans note, note qu’il recevra avec son bulletin mais sans savoir sur quel barème il a été évalué.
Ce n'est donc pas le statut des professeurs qui pose problème, mais l'incompétence supposée des inspecteurs.Les professeurs ne peuvent donc pas vraiment progresser d’une inspection à l’autre, ils peuvent au mieux essayer d’appliquer quelques recommandations, mais sans être sûr que cela suffise à améliorer leur évaluation dans l’avenir.
La logique est encore une fois défiée : un "système incitatif" consisterait donc à récompenser une majorité.Le système d’évaluation n’est pas incitatif car il ne permet pas de récompenser les mérites et les efforts de chacun, il ne distingue qu’une minorité (20 %) qui bénéficie d’un avancement d’échelon plus rapide.
Notre professeur témoin confond visiblement "grand choix" et "choix". Le "petit "choix" n'existe pas.L’évaluation est donc relative : même si tous les professeurs travaillent mieux, il y aura toujours une minorité qui sera récompensée (les 20 % qui avancent au « petit choix ») et une minorité qui sera pénalisée (les 30 % qui avancent à l’ancienneté »).
Proposition intéressante, qui suppose - sans le dire - que le nombre d'inspecteurs soit multiplié par trois ou quatre mais encore une fois une proposition qui n'a rien à voir avec le statut des enseignants.L’inspection devrait être précédée d’une « visite conseil » de l’inspecteur ou alors, ce qui revient au même, être faite en deux fois sur deux classes différentes et sur deux points du programme différent, pour que les recommandations faites lors de la première inspection puissent être mises en application avant la seconde. L’inspection doit viser d’abord et avant tout l’amélioration du service éducatif.
Le "temps de travail" des enseignants ne peut être aligné sans rompre la liberté pédagogique qui est la leur. Le statut, lui, ne définit qu'un temps de service (bien inférieur). Encore une fois, une confusion étrange dans la bouche d'un professeur.PROPOSITION n° 3 : Aligne le temps de travail de tous les enseignants qui doit être le même quel que soit le statut, en ne maintenant qu’une pondération selon le niveau d’enseignant.
Cette différence résulte déjà d'une volonté de porter atteinte - pour des raisons économiques - au statut des enseignants dans le cadre de la massification en créant un corps parallèle, les certifiés, avec des obligations de service supérieures et une rémunération inférieure.Dans la fonction publique, tous les fonctionnaires qui assurent le même type d’emploi ont toujours la même durée de travail, même si des différences de salaires peuvent exister du fait de la différence de grade. Ainsi, un Proviseur 2e classe (issu du corps des Certifiés) est astreint au même temps de travail qu’un Proviseur 1ere classe (issu du corps des Agrégés). De même, un commandant de Groupement de gendarmerie travaille autant d’heures qu’il soit Lieutenant ou Capitaine, qu’il soit un ancien sous-officier ou un ancien Saint-Cyrien. Il faut donc en finir avec l’avantage horaire dont bénéficient les Agrégés sur les Certifiés et PLP.
A noter que l'agrégation constitue une forme de promotion possible pour les certifiés : l'auteur, qui déplorait précédemment le manque de possibilités de promotion, voudrait donc - en bonne logique - supprimer la plus importante.
Considérer que les agrégés ont une "décharge" est assez amusant d'un point de vue historique. Évidemment parler de "décharge" permet d'envisager sa suppression, au nom de l'équité professionnelle bien sûr.Les Agrégés méritent un salaire plus élevé, mais pas une décharge horaire supplémentaire car cela n’existe nulle part ailleurs [1].
Dans l'esprit de l'auteur il n'est évidemment pas question d'aligner le service des certifiés sur celui des agrégés. Revaloriser le métier n'est pas sa préoccupation.
Le plus simple... et le plus économique (27h d'obligations de service) !Il doit y avoir une pondération horaire qui ne soit attaché qu’au seul poste de travail, autrement dit aux niveaux d’enseignement. Le plus simple est d’aligner tous les professeurs sur le temps de travail des professeurs des écoles...
Quel intérêt donc ?...en pondérant le temps de cours selon le niveau d’élèves : le temps devant élève serait donc toujours moins important en lycée qu’au primaire, en classe préparatoire qu’en lycée.
Un professeur de BTS ne fait pas sa rentrée en octobre...Le temps de travail des professeurs doit être annualisé, en particulier pour les professeurs du supérieur court (BTS, classes préparatoires) comme cela se fait à l’Université car il n’est pas normal qu’un professeur agrégé en BTS, par exemple, travaille moins de temps qu’un PRAG à l’Université du fait, notamment, de l’absence d’élèves durant leurs périodes de stage. En effet, les professeurs en STS se retrouvent parfois plusieurs semaines sans élèves du fait de leur obligation de stage en entreprise. Pendant ce temps, les professeurs sont rémunérés sans avoir d’autres obligations de service, tandis que le PRAG est obligé d’assurer un certain nombre d’heures de cours et de TD ainsi que des tâches administratives.
Et allons jusqu'au bout de la logique de l'annualisation : quelles seraient les conséquences concrètes pour les professeurs concernés ?
Question de point de vue : historiquement ce sont surtout les certifiés qui coûtent moins cher.PROPOSITION n° 4 : Mieux distinguer les postes d’agrégés et de certifiés dans les établissements en créant pour les emplois de catégories A+, des postes à profil comme cela existe dans les autres corps de catégorie A+, par rapport aux catégories A.
Les Agrégés coûtent, en moyenne, à l’Etat, 30 % de plus que les Certifiés.
Cette "possibilité" ne correspond pas à une demande des agrégés mais sert surtout à gérer plus souplement les ressources humaines. Nous avions déjà calculé ici que si tous les agrégés au collège enseignaient au lycée, cela ne modifierait qu'à la marge leur proportion au lycée (ils passeraient de 29 à 35% des postes).Il convient donc d’employer ce personnel qualifié là où leurs compétences sont les mieux employés à savoir l’enseignement supérieur en priorité (Université, IUT, STS…). Cela se fait déjà mais il conviendrait de l’assurer de façon plus systématique en réservant ces emplois aux Agrégés de façon statutaire [2].
Comme tous les agrégés ne peuvent être employés dans le supérieur, il convient de créer des « postes à profil » également dans le secondaire pour supprimer la possibilité pour eux de travailler en collège.
L'auteur n'a pas l'air de savoir qu'il n'y a pratiquement pas de lycées ZEP en France.Ensuite, il faudrait créer des postes d’agrégés en priorité dans les lycées où il y a des classes préparatoires et dans les lycées ZEP qui en ont besoin (dans le cadre du recrutement de Science Po Paris par exemple).
Quel sens a la première proposition ? Quel intérêt de réserver à des agrégés les postes des lycées où il y a des classes préparatoires ? N'est pas en outre une forme de discrimination pour tous les autres lycées ?
La seconde proposition porte atteinte à la liberté de mobilité des enseignants, que l''auteur semblait pourtant vouloir promouvoir.
Voilà qui est clair.Il faudrait engager moins d’Agrégés...
Curieuse "revalorisation" qui ne s'appliquerait qu'à certains.... et revaloriser les Certifiés, par exemple en créant une « classe exceptionnelle »
Ce système existe déjà : il s'appelle la "hors classe". Ce "professeur" a l('air très peu renseigné....(comme cela a été fait pour le corps des « Attachés d’administration ») qui récompenserait les mérites (à définir) en fin de carrière de certains enseignants. Car un grand nombre d’entre eux atteint l’échelon maximum au bout de 30 ans de carrière, alors qu’ils leur reste encore 12 ans à faire avant la retraite.
Ce que propose pourtant l'auteur à une échelle plus grande encore en les affectant dans certains lycées...La multiplicité des corps enseignants est injuste pour les usagers. Car si on considère que les Agrégés sont « meilleurs » que les Certifiés alors l’Éducation nationale fait preuve d’inégalité envers les élèves en mettant des professeurs plus qualifiés dans certaines classes et de moins qualifiés dans d’autres.
Ce principe a été bafoué le jour où des décideurs - pour des raison d'économie - ont créé le corps des certifiés. Beau principe que "l'égalité" pour ensuite supprimer le corps d'origine.Les élèves devraient disposer de professeurs également qualifiés au même niveau d’enseignement. Le principe d’égalité est donc bafoué pour l’utilisateur du service public.
Parce que "coûteuse", elle doit devenir "obligatoire" ? Curieuse logique, encore une fois.PROPOSITIONS n° 5 : La formation continue doit être rendu obligatoire, s’exercer hors du temps scolaire et le nombre de jours ou d’heures de formation doit être précisé dans le statut.
La formation continue est en grande partie facultative, ce qui laisse penser qu’elle est accessoire donc peu utile. Pourtant elle est coûteuse. La formation doit être rendue obligatoire
La formation continue n'est pas obligatoire dans le privé. Pourquoi le serait-elle dans le public ?
Dans le privé : "La formation mise en œuvre dans le cadre du plan de formation a lien en principe durant le temps de travail."...il faudrait que dans le statut des professeurs soit inscrit en plus du nombre d’heures de cours devant élèves, le nombre de journées de formation obligatoire pour tout enseignant.
Source : travail-emploi.gouv.fr/informations-prat...-formation,1069.html
A noter par ailleurs que les vacances scolaires sont aussi en partie du temps de travail pour l'enseignant. Toujours la même confusion regrettable entre temps de service et temps de travail.
Pour cinq jours de formation les remplacements doivent être rarissimes.Par exemple, 5 jours de formation, y compris la journée de prérentrée.
Les Académies devraient choisir entre des journées de formation étalées sur les périodes de vacances (1 jour ou 2 pendant les vacances de la Toussaint, 1 ou 2 pendant les vacances de Printemps…) ou en les concentrant sur une période (1 semaine à la Toussaint…).
Ce temps de travail supplémentaire pourrait être en partie rémunéré en augmentant la prime « ISOE » que touchent les enseignants sachant que le Ministère réaliserait déjà des économies en ne rémunérant plus des professeurs pour remplacer leurs collègues en formation voire pour s’auto suppléer en heures supplémentaires (cas des lycées).
Si elle a lieu sous forme de mooc (rires), il y a contradiction entre les propositions 5 et 6. L'enseignement en ligne rend inutile des "journées de formation"...PROPOSITION n° 6 : La formation continue doit être mutualisée entre Académies sous forme de MOOC accessible par tous les professeurs et être organisée de façon complémentaire et progressive, ce qui suppose un plan de formation pluriannuel.
Voilà une formation qui ne coûtera pas cher et sera - n'en doutons pas - très utile. Car il ne faut pas laisser croire qu'"elle est accessoire donc peu utile".Une partie des modules de formation doit être mutualisée entre académie via un site internet dédié sur le modèle des MOOC et accessible à tous les professeurs.
Allez, au doigt mouillé.Il faut organiser les formations de façon pluriannuelle de sorte qu’il y ait une certaine cohérence dans les modules proposés d’année en année. Il faut qu’au moins les contenus des séquences de formation soit articulées et soient cohérentes pour donner sens à la formation. Une durée de 3 ans parait adéquate.
Encore une proposition qui n'a donc strictement rien à voir avec le statut des enseignants.
Bis : Encore une proposition qui n'a donc strictement rien à voir avec le statut des enseignants.PROPOSITION n° 7 : La formation continue doit être réalisée par des intervenants aux profils variés et être évaluée par les professeurs dans une perspective d’amélioration permanente.
Des non-enseignants qui ont "une autre approche pédagogique" : en voilà des formateurs intéressants !Des formateurs extérieurs à l’Éducation nationale doivent être intégrés, pour donner un autre regard sur certains thèmes et parce qu’ils ont une autre approche pédagogique.
Des "professionnels de quoi" ? Parce que les universitaires ou les enseignants eux-mêmes ne sont pas des "professionnels" ? Curieuse vision pour un professeur.Les universitaires ne doivent pas être les seuls acteurs de la formation même s’ils y ont leur part. Le recours à des professionnels doit être développé.
Et pour cela rien de mieux que des "formateurs extérieurs à l’Éducation nationale".Les formations ne doivent pas prendre la forme de conférences universitaires mais doivent consister en étude de cas et en mise en situation qui permettent d’acquérir des savoirs et savoir-faire réutilisables dans sa classe.
Manageons, manageons !La formation doit avoir une visée pratique c’est-à-dire d’améliorer la façon de faire cours (de le construire et de le conduire), de manager sa classe et d’évaluer les élèves.
Ah bon ? Mince : pourquoi personne n'y a pensé avant ?Les formations doivent être mieux évaluées, il faut que ceux qui sont formés puissent donner leur avis sur la qualité de la formation c’est-à-dire non sur la qualité du formateur (s’il est sympa, s’il a bien travaillé…) mais sur l’utilité de la formation. Cette évaluation doit servir à améliorer la formation. ..
Car l'État est un service public.Conclusion
Un État moderne doit être un État qui se mette vraiment au service du public pour lequel il est fondé...
La bureaucratie dans l’Éducation nationale est réduite à la portion congrue, compte tenu de ses ressources humaines quasi inexistantes....un État qui s’adapte à la demande de la société, qui soit plus efficace pour atteindre les missions qui lui sont confiées et qui, donc, réforme son fonctionnement bureaucratique.
De ses fonctionnaires. Quand on voit - par comparaison avec d'autres pays de l'OCDE - les conditions de travail dégradées de ses enseignants depuis plusieurs décennies (taux d'encadrement, incivilités, rémunérations), on se demande ce que ce serait s'il ne fonctionnait pas "selon les intérêts de ses salariés"...Que l’État arrête de fonctionner pour lui-même, selon les intérêts de ses salariés...
...l’administration doit être au service de ses usagers, et non l’inverse.
Quel "témoignage" opportun ![1] Voir les précédents articles de la Fondation, Statut des enseignants et temps de travail, Le temps de travail des agrégés et sa proposition pour augmenter de 2 heures, le temps de travail des enseignants.
[2] Voir les propositions de la Fondation en matière d’Éducation pour annualiser le temps de travail des enseignants, dans notre étude de septembre 2013.
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