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Inégalités... et discrimination
- Loys
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A mettre en relation avec les propos de Christian Chevalier (SE-UNSA) à propos des modalités spécifiques de recrutement proposées pour l'Académie de Créteil :Un témoignage particulièrement marquant était celui d’une étudiante originaire du département de la Seine-Saint-Denis. Cette étudiante relate son parcours, celui d’une bonne élève ayant effectué toute sa scolarité en Seine-Saint-Denis. Cependant compte tenu de ses résultats scolaires elle souhaitait à l’entrée à l’université prendre quelques distances avec la Seine-Saint-Denis : « je ne voulais pas à la fac me retrouver avec les mêmes élèves que je connais depuis des années, que je retrouve dans mon quartier, je voulais voir autre chose ». Cette étudiante voulait poursuivre ses études dans une université du centre de Paris : « je voulais me rapprocher de la Tour Eiffel ! ». Finalement sa demande d’inscription a été refusée au motif de la « sectorisation universitaire ». Si elle réside en Seine-Saint-Denis son affectation universitaire devrait être l’université Paris 8 Saint-Denis. Cette affectation contrainte, l’étudiante l’a vécue comme une humiliation, un enfermement : « université Paris 8 Saint-Denis ! Il y a Saint-Denis dedans, je ne veux plus qu’on me colle encore Saint-Denis pour toute ma vie ! ».
Où est la discrimination et la stigmatisation ?Christian Chevalier écrit: « Ouvrir un concours spécifique et prérecruter, cela va dans le bon sens, réagit Christian Chevalier, du syndicat SE-UNSA, puisqu’on élargit le vivier par les deux bouts : le “vivier externe”, en proposant à des jeunes recalés dans d’autres académies sélectives de se porter une deuxième fois candidat ; le “vivier local”, puisqu’on permet à des jeunes du département, partageant bien souvent les “codes” de leurs futurs élèves, de passer les concours en leur fournissant un travail salarié. »
Source : www.lemonde.fr/education/article/2014/11...4525626_1473685.html
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- Loys
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La ségrégation scolaire de Pierre Merle, La Découverte. Sociologie, n° 596 alerte Repères. Thèses et débats, 2012
L'élève humilié : l'école, un espace de non-droit ? de Pierre Merle, PUF, 2005.
Voir aussi la dernière campagne de la FCPE sur l'orientation, atteinte aux droits de l'enfant : www.laviemoderne.net/humeurs/100-la-bien...ce-dans-un-seul-sens
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Lourd sous-entendu politique ici (en plus de l'amalgame avec la proposition de Fondapol). De quelle "évolution politique" est-il question ici ?Tous ces nombres illustrent quelque chose de bien connu et que le Café pédagogique avait annoncé. Il y a un lien entre l’évolution politique d’un pays et ses débats scolaires.
Par ailleurs les multiples sondages sur les questions scolaires, ici contraires aux vœux de François Jarraud, ne montrent pas particulièrement d'évolution mais au contraire une certaine constance.
On ne peut pas être "de gauche" et critiquer l'évaluation par compétence. C'est interdit par François Jarraud. Sur des questions scolaires, par exemple, il n'y a qu'une façon de penser et elle est minoritaire.Dans un pays de gauche on remplace les notes par une autre évaluation plus formative.
L'évaluation par compétences n'est pas une évaluation ?Dans un pays de droite on croit dans la sélection, l’évaluation et la note.
L'évaluation par compétences empêche la sélection ?
Quel pays "de gauche" a supprimé les notes ?
Parler d'une ministre de la République en employant son seul prénom parce que c'est une femme, c'est de droite ou de gauche ?La France a entamé le retour de balancier. Il est en train de rattraper les projets ministériels. Cours Najat !
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Les lycées parisiens comptent beaucoup... de provinciaux (voir plus bas dans l'article : "Les lycées franciliens ont une excellente réputation ; ils attirent donc les meilleurs élèves du pays").Pour réussir l’Ecole polytechnique, il vaut mieux être un Parisien issu d’une famille aux revenus confortables qu’un jeune provincial boursier. C’est ce qui apparaît à la lecture des résultats du concours d’accès à la prestigieuse école militaire d’ingénieurs. Le document interne de synthèse que Le Monde s’est procuré montre que l’épreuve orale, en particulier, accroît les inégalités en faveur des lycées parisiens et des candidats non boursiers.
Cette présentation ("Pour réussir l’Ecole polytechnique, il vaut mieux être...") laisse planer le doute sur une éventuelle discrimination. Hélas, ces inégalités sont liées au niveau des élèves (« Les déséquilibres ne sont pas dus au concours mais à ce qui se passe en amont . » Michel Gonin, professeur et directeur de Polytechnique). A aucun moment le journal de référence ne fait ce terrible constat, préférant accusant l'école Polytechnique que trouver les vraies raisons de ce naufrage.
Le terme "discrimination" implique que les candidats ne sont pas admis en raison de leur origine géographique.Contacté par Le Monde, un examinateur de Polytechnique (qui a souhaité garder l’anonymat) confirme ces données. « Il est navrant de voir que la discrimination géographique et sexuelle évolue défavorablement avec le temps, se désole-t-il.
C'est bien sûr en grande partie vrai... mais le véritable problème est de savoir pourquoi c'est plus vrai aujourd'hui.Le système éducatif français est tourné presque exclusivement vers la sélection d’une élite scolaire, laquelle s’avère être une élite sociale. Les résultats du concours de Polytechnique, au faîte du système, sont « la confirmation que la méritocratie, en France, n’en est pas une », estime Eric Keslassy. « On considère que la réussite scolaire est le fruit d’un mérite individuel, poursuit-il, alors qu’elle est d’abord celui d’une atmosphère culturelle et intellectuelle familiale. »
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"Comment faire partager les valeurs de la République à l'Ecole ?" (23/12/14)François Jarraud écrit: Mais cette école qui veut faire partager les valeurs de la République n'échappe pas à la critique. Elle-même nourrit les inégalités sociales voir un apartheid scolaire...
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