Enseigner l'informatique à l'école

Donc les députés découvrent le code mais ils en connaissent déjà les vertus pédagogiques !
Autre compte rendu dans "RSLN" du 22/01/16 : "Quand des collégiens vont à l’Assemblée pour enseigner le code aux députés'

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Si le code est si facile à enseigner et qu'il peut s'apprendre à tout âge, qu'a-t-il besoin d'être enseigné à l'école ?

Dans "LudoMag" du 25/01/16 : "Initier les collégiens à la programmation informatique : exemple d’une expé dans les Yvelines"

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Ajoutons ce lien : maguistudio.com/

En termes de « crédibilité numérique », nous nous permettons de les encourager à s’inscrire sur Twitter, pour ceux qui n’y sont pas encore, et à y être plus actifs. Deux stars de la twittosphère se distinguent en affichant plus de 10 000 followers : l’icône des start-up Roxanne Varza (30 k) et le président sortant Benoît Thieulin (20 k). Et savent-ils coder ? « Probablement un tiers et le président », estime-t-on au CNNum, qui compte poser la question lors de la prochaine plénière.

rue89.nouvelobs.com/2016/02/12/entrepren...nouveau-cnnum-263143

www.onisep.fr/Toute-l-actualite-national...5/Les-metiers-du-Web

Certains métiers, comme ceux de développeur ou de webdesigner, sont accessibles avec un diplôme à bac + 2/3 (DUT, BTS, licence pro, cursus en 3 ans des écoles d’Internet…). Mais la plupart exigent un niveau bac + 5 : écoles d’ingénieurs ou de commerce, écoles d’art, de journalisme ou d’Internet, master universitaire. Dans ce titre, les itinéraires de formation sont vus au travers de grands choix de jeunes témoins en fin d’études.

Dans le "Café" du 15/02/16 : "Class'Code un programme pour former les enseignants au code informatique"

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Sur "LudoMag" du 17/02/16 : "Apprendre à coder en Python en s’amusant !"

Je peux témoigner que Python est un langage à la mode au sein des classes prépa et des écoles d'ingénieur. D'ailleurs, dans notre propre prépa intégrée, on va laisser tomber Pascal et OCaml pour passer à Python afin de nous aligner sur les CPGE qui ont adopté ce langage depuis un petit moment.
Bref, on verra ce que ça donnera. On verra surtout si, pour des étudiants de 18 ans en moyenne, sans bagage informatique, mais avec un bagage mathématique (supposément) solide, apprennent plus facilement l'algorithmique et la programmation par le biais de Python plutôt qu'avec d'autres langages (on avait essayé le C, à une époque).
Mais l'idée de le proposer à des enfants de 10 ans me paraît insensée. En fait, à mes yeux, croire qu'ils vont apprendre "l'informatique" avec une poignée de cours par semaine est au mieux une utopie. Et puis, former si tôt à un langage aussi spécifique, dont on ne sait pas quelle sera l'utilisation dans 8-10 ans, c'est mettre la charrue avant les boeufs.
(et puis si j'étais mauvaise langue, je dirais que la présence de tanks dans un cahier de vacances pour enfants de 10 ans est fortement déplacée... de même que la présence d'un garçon et pas d'une fille)

Pas faux.
Mais comme je le disais dans l'article : avec ses bibliothèques, est-ce que Python libère ou asservit ?
Sur le site de l'académie de Besançon cette infographie : dane.ac-besancon.fr/le-codage-informatiq...nouveaux-programmes/

www.vousnousils.fr/2016/02/18/apmep-lint...rofs-de-maths-584137

La seconde problématique est due à l’arrivée de l’informatique. Quelle sera sa place dans les années à venir à la fois dans les cours de mathématiques et dans les évaluations ? Les mathématiques enseignées aujourd’hui ne seront plus les mêmes dans vingt ans parce que l’informatique aura pris une place très importante. Il y aura peut-être une autre façon d’enseigner les mathématiques et même les contenus seront sans doute changés. Pour les professeurs de maths, c’est une réelle problématique. Nous essayons de ne pas être en retrait face à cette situation et de l’anticiper.
Enfin, même si cette problématique est valable pour tous les profs, les élèves ont changé. Nous devons arriver à optimiser notre enseignement par rapport au changement des élèves et à la montée d’internet dans notre société.