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La réforme de l'orthographe
- Loys
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Parce que l'oral n'a sans doute pas le même degré de complexité que l'écrit.Typhon écrit:
L'oral est justement une plus grande source de confusion que l'écrit. Mon fils jouait avec les mots ce midi ("les toiles"/"l'étoile"), s'amusant à créer des phrases à double sens. D'où des quiproquos au théâtre par exemple.
Oui, mais pas au point d'empêcher de se faire comprendre.
En tout cas une discussion très intéressante, même si nous restons campés sur nos positions. C'est malheureusement souvent le cas dans ce genre d'échanges.
Pour bien faire, il faudrait une synthèse objective de nos échanges.
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En fait, j'ai cherché sur internet une bonne démonstration de l'absurdité de l'orthographe française, mais il semble que personne ne s'est donné la peine de l'écrire. Enfin, il y a le livre de Nina Catach, mais je ne l'ai pas encore lu, donc je ne sais pas ce qu'il vaut.
Typhon
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Typhon écrit: Je n'écarte pas ce facteur de façon définitive. Cela étant dit, je ne connais pas de démonstration probante de l'influence de la langue sur la façon de penser.
Sur internetactu.blog.lemonde.fr/201 ... -lectures/ , noté par Loys "Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures" (Le Monde)
Pour autant, le circuit de la lecture n'est pas homogène. Quand on observe à l'imagerie cérébrale un anglais qui lit de l'anglais, un chinois qui lit du chinois ou le Kanji, un Japonais qui lit le Kana japonais, on se rend compte que ces lectures activent des zones sensiblement différentes selon les formes d'écritures. Ce qui signifie qu'il y a plusieurs circuits de lecture dans notre cerveau.
On lit différemment selon les langues (mais les langages sont différents), certes on n'en déduit pas qu'on pense différemment, mais je trouve que c'est un début.
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Ce n'est pas le cas de la faculté de langage, qui est une capacité innée du cerveau humain, selon les théories linguistiques en vigueur actuellement.
Sans rentrer dans les détails de ces théorie, je peux faire observer que le langage est acquis de façon parfaitement inconsciente, instinctive semble-t-il, par les jeunes enfants, tandis que l'apprentissage de la lecture est un processus conscient, jusqu'à preuve du contraire.
linguistics.stackexchange.com/qu ... itten-ones
Typhon
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- Loys
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- Loys
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Vous pouvez commenter ici notre article "Les accents tués - De l'urgence de circonscrire les circonflexes" du 4/02/16.
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- Loys
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Les décodeurs du "Monde" : "Non, l’accent circonflexe ne va pas disparaître"
"Libé" : "Polémique sur une nouvelle orthographe... vieille de 26 ans" et "Du génie françois et de la querelle du tilde circonflexe"
"Le Point" : "Matzneff - Touche pas à mon circonflexe !"
"Marianne" : "Réforme de l'orthographe: quand Twitter s'excite en retard"
"Slate" : "Rassurez-vous, l’accent circonflexe ne va pas disparaître" et "Défendre les accents circonflexes, c'est défendre une pratique élitiste et stérile"
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Dans "Le Figaro", Jean-Rémi Girard (SNALC) : "Réforme de l'orthographe : le coup de gueule d'un prof"
Dans "L'Express" "Orthographe: l'accent circonflexe est-il (presque) mort?" , "Avec l'orthographe révisée, deux fois moins de chances de rater cette dictée" et Michel Lussault (président du CSP) : "Révision de l'orthographe: "Une manipulation grossière""
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Dans "Arrêt sur images" : "Mort du circonflexe ? Vallaud-Belkacem accusée par la droite"
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"Rue89" : "S’opposer à la réforme de l’orthographe, c’est « mutiler la France »" par Antonin Benoit.
Etc.
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- Loys
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Communiqué de L'Académie : "L’Académie française et la « réforme de l’orthographe »"
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"Le Figaro" : "Réforme de l'orthographe : les manuels revus et corrigés"
L'AFEF dans le "Café pédagogique" : "Réforme de l'orthographe : Viviane Youx (AFEF) prend parti pour la souplesse de la langue française"
"Le Parisien" du 7/02 : "Orthographe : Proust et Balzac écrivaient « nénufar »"
Etc.
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- Loys
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Du gouvernement ce communiqué : "Réforme de l'orthographe"
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"Le Journal du Dimanche" : "François Bayrou : "Ce n’est pas l’orthographe de nénuphar qui est un problème au collège""
Sur le blog de "Linguisticæ" (alias Romain) :
La vidéo a été vue (au total) plus de 200.000 fois. C'est un peu regrettable vu le nombre de contradictions ou de bêtises dites par Romain. Quelques exemples.
Précisément"ma lutte est contre les positions de l’Académie française dans sa volonté d’influencer l’usage de la langue"
1. L’Académie française n’a fait qu’adopter les propositions du Conseil supérieur de la langue française. Dans l'esprit de l'Académie, l'approbation de ces rectifications ne signifiait pas qu'elles devaient être imposées mais qu’elles « soient soumises à l’épreuve du temps. »
2. L’Académie n’a certainement pas aujourd’hui l’intention d’influencer l’usage de la langue. Si volonté d’influencer il y a à l’époque, c’est de la part du premier ministre Michel Rocard le 24 octobre 1989 qui a saisi le Conseil supérieur de la langue française. De fait la plupart de ces rectifications ne sont pas entrées dans le dictionnaire de l’Académie.
2.. Les propositions du Conseil sont d’ailleurs très libres. Par exemple pour l’accent circonflexe sur le i ou le u, le rapport de 1990 indique qu’il n’est plus obligatoire : il est donc tout à fait autorisé et rien n’obliger à le supprimer.
Précisément l’écrit ne colle pas aux usages (voir notre article)."Que l’écrit colle plus à l’usage : alors non, je ne peux pas être contre : je salue l’initiative"
Le mouvement pour le mouvement en somme. Une certaine stabilité m’aurait semblé une vertu pour ma part (comme c’est le cas d’ailleurs pour l’orthographe française depuis longtemps), mais il faut croire que l’innovation même idiote est préférable..."mais peu importe la direction que prend la réforme, c’est bien qu’on bouge l’orthographe"
Romain reproche aux Français de s'être réveillés pour protester contre les usages, alors que la réforme est appliquée au Québec, nous dit-il (à vérifier à la vérité) : si les Français protestent, c'est bien la preuve qu'elle n'est pas entrée dans les usages...
Romain explique les rectifications sont l'orthographe de référence des programmes depuis 2008. C’est vrai que « l’orthographe révisée est la référence » en primaire en 2008 mais dans le secondaire on demande seulement aux professeurs de français d’en « tenir compte », formule très lâche, qui signifie sans doute qu’on ne peut plus la refuser sous la plume des élèves. Le plus amusant est que les programmes eux-mêmes ne suivent pas ces propositions (plus de 700 rectifications non faites dans les programmes de 2008). De même que la plupart des manuels scolaires.
Il faut dire que, comme nous l’avons vu, ces propositions ne sont que des propositions. Libre à chacun, élève, maître ou éditeur, d’écrire avec un circonflexe ou non.
Romain évoque "l'orthographe de base de la presse francophone belge depuis 2009". Si on consulte « la Libre Belgique », elle ne l’utilise pas... Il est paradoxal que celui qui veut « coller aux usages » et s’indigne de la volonté « d’influencer la langue », ne s’intéresse pas aux véritables usages.
Evidemment que les jeunes ne sont pas « trop cons » : c’est d’ailleurs exactement pour cette raisons qu’on peut leur demander d’apprendre la même orthographe (en dehors d’éventuelles incohérences ou points obscurs).1er argument "très merdique" : "les jeunes sont trop cons… on réforme pour leur faire plaisir"
Le problème est surtout que Romain aurait dû lire le rapport le rapport de 1990 plus attentivement puisque c’est exactement une des justifications données à ces rectifications : « faciliter l’enseignement de l’orthographe ». C’est donc très factuel…
Certainement, mais quel rapport avec le débat puisqu’on parle de la même langue ici, la langue française… Romain pratique ici une reductio ad absurdum assez grossière : rendre absurde les arguments de ses adversaires en les caricaturant. Personne n’a jamais demandé à ce qu’on parle français et qu’on « écrive en latin », à supposer que cette expression ait un sens…"la baisse du niveau"… "on a quand même pas mal changé de langue et d’écriture. Heureusement qu’on n’écrit plus comme en latin".
Romain évoque le "putain de mythe" de la grand-mère qui savait écrire. Puis les lettres des poilus qui sont censées démontrer le contraire.
En revanche, Romain qui nie "la baisse de niveau" devrait s'intéresser à la grave dégradation des compétences orthographiques des élèves de CM2 constatée par la DEPP entre 1987, 2007 et 2015...
Nouvel argument contradictoire : Romain fustige l'idée d'une orthographe révélatrice d’un bas niveau intellectuel. Pourquoi simplifier l’orthographe en ce cas ?
Nouveau relativisme. Romain évoque une correctrice qui affirme que tout le monde fait des fautes, même dans un journal. Sauf que tout le monde n'a pas la chance d'être relu par une correctrice...
« Normal » signifierait qu’il s’agit d’une norme. Non, faire des fautes, ça arrive à tout le monde. C’est beaucoup moins grave en situation d’apprentissage. Mais faire beaucoup de fautes et des fautes graves peut devenir très problématique dans la vie."Faire des fautes, c’est normal, ce n’est pas grave"
Romain parle ici de petites fautes mineures, celles qu’il peut constater dans son environnement immédiat. Il ne se rend pas compte, avec sa légèreté démagogique et provocatrice, qu’en renonçant à enseigner l’orthographe aux élèves les plus difficultés, il les enferme en réalité dans un destin social. Mal s’exprimer, à l’oral comme est l’écrit, est discriminant.
Relativisme dévastateur : à quoi bon le savoir, alors ? Au passage, Romain montre quand même qu'il sait écrire "enveloppe", lui."Non on n'est pas plus intelligent quand on sait qu'enveloppe" prend deux "p""
Pour Romain, s'il y a "des gens qui savent pas lire ou pas écrire en 6e", c'est parce que la langue française est plus difficile. Rappelons que ce n’est pas « grave » de ne pas savoir écrire.
Bon, dans la bouche de Romain, on a quand même l’impression que c’est un problème. Et que ce problème est nouveau. Pourtant le « code écrit » n’est pas devenu plus difficile : faut-il en déduire que les élèves ont plus de difficultés ? Non, ce serait supposer une baisse de niveau…
Romain n’a jamais étudié l’évolution des horaires dramatique des horaires de français (et des conditions d’enseignement car les horaires ne font pas tout)."la seule raison des difficultés : le code difficile à appréhender"
1/3, ça ne veut pas dire grand-chose puisque le temps consacré à l’enseignement du français a été réduit drastiquement. Dans le primaire l’horaire hebdomadaire de français a été divisé par deux en moins d’un siècle. Et si on veut remonter moins loin un élève sortant du collège avant la mise en place du collège unique, en 1975, bénéficiait de presque 50% d’heures de français de plus qu’aujourd’hui.
Il y a une seule chose qui n’a pas évolué, en somme : c’est la langue. Si les élèves sont toujours aussi bons et si les horaires sont suffisants, où est le problème ?
Bon, pour Romain, tout ce temps qu’on passe à étudier le français, c’est du temps perdu. Il faudra le redire aux élèves qui ont d’immenses difficultés en français… L’argument donné ici est celui qui a justifié l’évolution des horaires de français.
Si Romain enseignait, il saurait qu’on a déjà du mal à enseigner les règles… Puisqu’il parle de temps perdu, il ne dit rien de l’enseignement de l’anglais en primaire depuis le début des années 2000, grignotant sur… les horaires de français. Une langue dont le « code écrit » est beaucoup, beaucoup plus difficile, avec huit fois plus de graphème qu’en français et que personne ne songe à simplifier…"du temps perdu à apprendre des exceptions à la con"
C’est précisément un autre aspect qui est contesté (en plus de vouloir influencer des usages de façon idéologique). Ces rectifications suppriment une certaine logique et introduisent des incohérences. Ajoutons qu’une double orthographe complexifie la langue puisque les élèves liront dans leurs manuels scolaires une orthographe artificielle qu’ils ne liront pas ailleurs…"rectifier une norme pour qu’elle soit plus logique et cohérente"
La comparaison avec le mariage homosexuel est insultante : les tenants de l'usage (que Romain prétend défendre par ailleurs) sont de s réactionnaires. Écrire « île » avec un circonflexe est anti-humaniste.
Romain évoque toutes les études sur le SMS qui ne rend pas con en évoquant "toutes les études" sur le sujet, en faut une seul que nous avions pris plaisir à analyser.
Viennent ensuite les arguments psychologiques...
L'argumentation devient ensuite plus confuse encore : savoir écrire, c'est appartenir à une élite qui a tout intérêt à ce que l’orthographe reste difficile. Il faudrait savoir : c’est grave ou ce n’est pas grave ? Notre blogueur veut donc que ceux qui ne savent pas écrire ne rejoignent jamais cette « élite » ?"vous n’aimez pas le changement… ça provoque une forme d’insécurité"
Romain milite pour des transformations plus radicales encore de la langue : supprimer les h qui ne servent à rien, par exemple.
Et tant pis s'ils servent à comprendre, par l’étymologie, le sens des mots ou à les relier entre eux mais bon, comme les langues anciennes (mutilées au même moment avec la réforme du collège), il faut laisser ça à l’élite sans doute… D'ailleurs Romain le dit lui-même : "l’étymologie dans la langue c’est hyper important".
C’est l’argument le plus fallacieux. Précisément les usages n’ont pas évolué. Pour 1 graphie « cout » on trouve 402 graphies « coût ». Un sondage dit d’ailleurs que 80% des Français sont opposés à la réforme (dont 55% tout à fait opposés, y compris chez les plus jeunes…). D'où vient ici que "la langue évolue" autrement que par une injonction ? C’est le plus amusant dans ce débat : des linguistes à la cool qui se comportent comme des académiciens du XVII ou du XVIIIe siècle…"La langue évolue"
Rabelais dans la version originale, c’est chaud, nous dit Romain. Mais, précisément, c'est parce qu’il n’y avait pas de norme au XVe siècle. Comme quoi, la norme, ça a du bon…
"Rabelais, héros de la lutte pour le purisme"
Il est plutôt connu pour sa créativité verbale réjouissante. Mais Rabelais précisément est un écrivain. D’ailleurs, comme tous les humanistes, sa langue est nourrie de latin et de grec…
Pour la simplification d'"oignon" en "ognon", pourquoi ne pas avoir simplifié en « onion » ? Toute simplification est un choix aussi arbitraire…
Romain évoque ensuite la simplification du ph en espagnol, italien, portugais. Il ne dit rien sur sur l’allemand ou l’anglais, la langue la plus parlée dans le monde, qui les conservent...
Sur « nénuphar », qui est un mot rare et une exception, notre blogueur a raison. Mais on voit que ce qu’il justifie l’orthographe par l’étymologie quand il refuse l’orthographe par étymologie pour tous les mots réguliers. Or sur 529 mots français comprenant la graphie -ph-, 517 viennent régulièrement du grec soit… 98%. Les racines grecques sont un trésor pour comprendre ces mots savants.
Ajoutons que la graphie « nénuphar » s’est imposée dans les usages, et ce bien avant l’intervention de l’existence de l’Académie. Bref, Romain veut changer les usages arbitrairement, non les suivre.
Sur le circonflexe, il faut choisir son argumentaire : minorer les rectifications ou défendre une simplification et une harmonisation.
Exemple de "âme" : on garde l'accent alors qu’il s’explique de façon compliquée mais pas ceux qui s’expliquent de façon simple et permettent d'établir un réseau lexical dans la langue.
Toujours plus loin : Romain estime qu'il n'est pas besoin de distinguer les homophones puisqu'à l'oral on s'en sort très bien. Il devrait donc critiquer les rectifications !
Sur l'accent circonflexe, Romain estime que nous avons "trois siècles de retard"...
Pour "week-end", il est cohérent de supprimer le tiret parce qu’il faut faire comme les Allemands avec un mot anglais d’origine : c’est « bien plus cohérent » que les élèves, tous anglophones, apprennent à écrire "week-end" de deux façons, en effet !
L'orthographe c'est sacré : un outil de ségrégation sociale, nous dit Romain, qui n'est visiblement pas allé dans une école depuis longtemps.
A la fin de la vidéo, Romain attaque ses contradicteurs qui seraient donc incapables d'argumenter ("je pose mes couilles et toi t’es un abruti"). Et qualifier des arguments de « cons » ou « pourris » ou « de merde », ou ses contradicteurs de « pédants » ?
Ultime contradiction : Romain défend le caractère facultatif de cette réforme qu'il faut donc imposer aux élèves...
Le plus amusant est que, sur Twitter, Romain n'applique pas nécessairement ces rectifications si bonnes pour les autres !
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- Loys
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Sur son blog, Jean-Michel Zakhartchouk (un des rédacteurs des nouveaux programmes de français) : "Sur quoi met-on l'accent ?"
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8 février 2016
"Libé" : "Réforme de l’orthographe : les contrevérités continuent"
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Ludivine Bénard sur "Le Comptoir" : "Réforme de l’orthographe : on ne négocie pas avec la République"
Elisabeth Levy dans "Causeur" : "Sans circonflexes et sans complexes"
"L'Express" : "Non, M. Chatel, l'orthographe révisée n'a rien à voir avec la réforme du collège"
Etc.
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