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L’orthographe à l'école
- Loys
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Interrogée sur les écrans :
Mais écrit et lu quoi ?Daniel Manesse écrit: Il n'y a aucun travail, aucune recherche qui nous montre la relation qu'il y aurait, qu'il pourrait y avoir entre les nouveaux médias et l'orthographe. [...] Les enfants ne s'y trompent pas. Ils ne confondent pas le langage SMS et le, ils savent très bien faire la part entre les choses. Donc il n'y a pas de raison de le penser. Moi, quand j'étais jeune chercheur, on disait "On s'est aperçu qu'ils regardent la télévision plus que l'école" : 5,6h, je me souviens très bien. C'était fin des années 70. Bon, alors bien sûr que... mais jamais on a autant écrit, jamais on autant lu."
Donc, l'exposition aux écrans (réduite ici aux SMS) n'est pas une cause (difficile de cerner la position de Danièle Manesse sur le précédent de la télévision) : c'est d'autant plus curieux que Danièle Manesse explique que l'orthographe lexicale s'acquiert avec la lecture.
La seule cause donnée par Danièle Manesse est liée à la langue elle-même : elle ne peut en aucun cas expliquer l'évolution négative depuis 28 ans.
De manière incompréhensible, Danièle Manesse fustige une "grammaire inutile" de son temps (moins depuis...). Indiquant que la grammaire utile pour l'orthographe se limite à peu de choses, elle indique la distinction difficile pour les collégiens entre verbe et nom. C'est oublier toutes les autres catégories grammaticales (comment savoir qu'un mot est un nom ou un verbe et pas un adjectif par exemple ?). Et c'est oublier que cette distinction s'opère en principe dès la classe de CP selon les programmes de 2008 par exemple...
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- Loys
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Voir ici : www.laviemoderne.net/veille/le-naufrage-...-carole-barjon#17799Pierre Merle écrit: Fidèle à cette tradition, son auteure, Carole Barjon, fustige « ces nouveaux contenus, ces nouvelles pratiques, ces nouvelles méthodes ». Mais les discours passéistes de préservation du grec, du latin, de l’orthographe, de la discipline, de la tradition sont anciens. [...] Le français ne s’apprend pas seulement en français ! Il s’apprend aussi en sciences, en mathématiques, car comprendre un énoncé permet de perfectionner son vocabulaire, mais aussi ses compétences en orthographe, en grammaire, en syntaxe. De même, la musique aide les jeunes enfants à perfectionner des qualités auditives utiles à l’apprentissage des langues.
Certes, il faut encore perfectionner l’acquisition des fondamentaux en primaire. Mais la réflexion nécessite de partir de la mise en œuvre effective des programmes. On sait que les professeurs des écoles réalisent leurs enseignements en étant influencés par leurs spécialités disciplinaires. Ils font plus souvent des apprentissages en français s’ils ont fait des études littéraires (idem pour les mathématiques ou les autres disciplines). Pour cette raison, la formation des maîtres doit être approfondie, y compris dans la maîtrise des savoirs à transmettre.
Les recherches montrent aussi qu’augmenter le temps d’apprentissage en français ou en maths débouche assez vite sur des effets de saturation. L’école primaire ne peut pas être un lieu où l’orthographe et les dictées seraient une occupation centrale ! Notre monde n’est pas celui du XIXe siècle.
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Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide
Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valideun IPR hier:"Il faut valoriser chez l'élève la sensation du pluriel, ne pas trop retirer de pts pour "Les rosent sont jaunes"."
Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valideQuand un IPR déclare que "le plafond s' émiettent" n'est pas totalement fautif car l'élève intègre la pluralité des miettes, c'est ironique?
On peut ajouter :Pas d'après nos informations soigneusement vérifiées ... Sensation de pluriel, comme la sensation de passé simple du "il coura".
www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-co...016-2021976_2134.php
www.telerama.fr/monde/en-2017-la-grammai...egociable,152119.php
Pour rappel, les attendus de fin de cycle 2 dans les programmes 2016 :Car devant nos yeux ébahis, le problème de la difficulté des accords français a été résolu en une maxime à graver en lettres d’or au-dessus de tous les tableaux de France et de Navarre : « en fait, en langue, tout est négociable ».
Voir aussi en M2 :
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Dans "Le Monde" du 20/03/17 : "De nombreux candidats à l’ENA ont du mal à « lire et comprendre un sujet »"
Un jury adepte de la « bienveillance »
Dès les premières pages du rapport, le président du jury rappelle la méthodologie pour apprécier ce cru 2016. Pour les épreuves écrites, les grilles de notation ont pris en compte à la fois la forme (clarté et plan) et le fond, tout en relativisant l’importance de l’orthographe. « On n’écrit plus comme Montaigne ou Richelieu, pourtant fondateur de l’Académie. Nous savons aussi qu’il [l’orthographe] s’agit souvent d’un marqueur social, et qu’il faut donc relativiser son importance si l’on veut pratiquer des recrutements innovants », admet M. Bert.
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Et dans "Le Monde" du 11/05/17 : "Progresser en orthographe, c’est devenir meilleur dans toutes les matières"
Et : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...301735767506508.aspx
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Extrait :
Des résultats inquiétants chez les collégiens
Il apparaît aussi que le pourcentage de règles maîtrisées dans l’enseignement secondaire et supérieur est assez faible et ne franchit jamais le seuil des 50% : 27% au collège, 30% au lycée, 45% à l’université. « Ces résultats sont assez inquiétants », juge Julien Soulié. « La règle de mettre un -s ou un -t à la première personne du pluriel (ex: ‘nous nous amusons’ ou ‘nous nous amusont’), qui n’apparaît pourtant pas comme une règle extravagante, est maîtrisée par seulement 52% des collégiens », précise-t-il.
Le chiffre est identique pour le -s de la deuxième personne du singulier. « C’est un peu préoccupant », continue le professeur. Si les élèves progressent avec le temps, c’est grâce à « une prise de conscience qui se fait au niveau universitaire où les étudiants ne veulent pas rendre un mémoire truffé de fautes ». « Il faut le temps que les règles mûrissent un peu dans leur tête », analyse-t-il.
C’est une fois dans le milieu professionnel que le seuil des 50% est franchi : en entreprise, 52% des Français maîtrisent les règles d’orthographe. Les scores au Certificat Voltaire progressent d’ailleurs avec l’âge : ils passent de 564 à 650 points pour les 20-30 ans à une fourchette comprise entre 703 et 798 points pour les 50-60 ans. Le pic est atteint avec les septuagénaires : 835 points.
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L'article a cessé d'être en ligne dans la journée, de même que cet entretien (ici en cache) : t.co/7GMmivg9rc
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