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Le jeu de loi de Wikipédia
- Loys
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Par ailleurs, vous imaginez que le secret défense s'accommode très bien des lenteurs de procédures.
Comme quoi notre démocratie n'est pas si inférieure à la démocratie américaine.Les plus féroces adversaires de Guantanamo sont américains.
Le plan de la station, le code d'entrée et des invitations gratuites pour un showcase à Pierre-sur-Haute ?Si des éléments concrets sont fournis...Loys écrit:
Par contre, la sécurité intérieure de la France...Au contraire justement : on n'y plaisante pas avec les libertés fondamentales.
Ce tollé a été déclenché délibérément par des wikipédiens. Il est vrai que l'action de la DCRI a de quoi surprendre, voire indigner les nobles âmes qui travaillent à la diffusion de la connaissance, mais se cacher derrière un monstre juridique ne pouvait à terme que réserver des surprises. Et d'autres viendront, n'en doutons pas.Ce n'est pas la demande à la Wikimedia Fundation qui a provoqué un tollé. Personne sur Wikipédia ou dans les médias n'en connaissait l'existance avant que la DCRI passe au plan B.
Ça je vous le concède mais il n'y a pas vraiment de quoi être fier. Ou alors Wikipédia est devenu Wikileaks. Et encore : même Wikileaks veille à ne pas diffuser d'informations qui puisse mettre en danger qui que ce soit.Maintenant, c'est sur que le plan A est également sacrément compromis, de même que le secret sur l'installation militaire en question. Et ça c'est désormais irrattrapable.
Pour mettre en garde à vue, pas à ma connaissance.La police n'agit pas toujours à la demande de la Justice. Bien souvent elle agit en amont.
Dans "telle ou telle personne" vous incluez visiblement un juge.Ceux qui ont rendu leurs outils l'ont fait pour ne pas être "invités" pendant plusieurs jours dans des conditions aléatoires par quelque cerbère qui aura décidé, sur un coup de tête, que telle ou telle personne est LE responsable de Wikipédia.
Pour un no-life, la vie en cellule n'est pas dramatique. Bon d'accord, basse provocation.Nous sommes des bénévoles, nous avons une vie en dehors de Wikipédia que nous ne sommes pas prêts à mettre en jeu.
J'ai bien dit dans l'article que le stockage n'était effectivement pas dans le pouvoir des administrateurs. Mais la "mise à disposition du public" l'est. Et vous oubliez la partie de l'article qui stipule que l'hébergeur a la possibilité de "rendre l’accès impossible". Un bonne vieille division du travail entre la Wikimedia Foundation et les administrateurs, en somme.Article 6, alinéa 2 :
C'est du jargon juridique, mais ça veut bien dire ce que j'ai décrit.Les personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services [...]
Un point pour vous.La Justice française peut s'appliquer à l'étranger avec le concours de la Justice du pays considéré.
La CEDH est de nature différente car, me semble-t-il, sa principale mission est de vérifier que les états membres de l'UE respectent bien les principes de droit définis en commun (droits de la défense, procès équitable, etc...). A ce titre, sa juridiction concerne les seuls états membres de l'UE, dans le seul domaine du droit, et je ne crois pas qu'elle ait compétence à s'occuper d'affaires civiles ou pénales. Elle est plutôt à considérer comme un super conseil constitutionnel.
Donc dès qu'un secret défense est porté sur Wikipédia, à quoi bon le retirer, si je vous suis bien ?Non, mais à partir du moment où un secret n'en est plus un, à quoi cela sert-il d'essayer de le conserver ?Loys écrit: En fait vous contestez le principe même du secret défense.
Mais personne n'a dit qu'il était lié à cette page. Même moi, c'est dire !C'est la convocation de Rémi Mathis et la pression exercée sur lui pour qu'il supprime la page en question alors qu'il n'est en rien lié à cette page.
C'est le principe d'un hébergeur de n'être pas lié aux contenus hébergés.
Et restera donc sur un refus, comme ça a été le cas pendant un mois.Gageons que la DCRI aura compris que les méthodes de barbouzes ne payent pas (plus ?) et que la prochaine fois qu'une page ne lui plaît pas, elle ne s'adressera qu'à la Wikimédia Fundation, seule habiliter à traiter ce genre de demandes (et qui sait rester discrète si c'est demandé gentiment).
Je crois que la WF se moque autant de la sécurité intérieure de la France que de la protection juridique des administrateurs français de Wikipédia.
Alors parlez des communicants de la Wikimedia Foundation ou de Wikimédia France. Lisez leurs très beaux communiqués qui défendent la noble cause de la liberté d'expression et dont j'ai donné de larges extraits... A contrario on peut dire que la communication du Ministère est plutôt laconique.J'appelle un chat un chat.Loys écrit: Comme DM, vous parlez des "services juridiques de la WF" et des "communicants du Ministère"...
Mais qui se moque comme d'une guigne de la sécurité intérieure de la France.Selon les lois de la Floride.Loys écrit: C'est même encore plus simple : l'hébergeur héberge en Floride et fait bien ce qu'il veut.
Qui n'est pas spécialement un état-voyou, en passant.
C'est un petit arrangement dont je me demande s'il est bien conforme à l'esprit CC. A vérifier. Dans la pratique la paternité revient en général à Wikipédia... qui pourtant refuse le statut d'auteur du point de vue de sa responsabilité juridique !Loys écrit: ... qu'aux termes de la licence CC il faudrait citer tous pour un article, même s'ils sont des centaines. :santa]
Oh, je pense qu'un lien vers l'historique de l'article serait acceptable.
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- Loys
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Par ailleurs, au vu des nombreux communiqués, articles de blogs ou entretiens dans la presse, je n'ai pas perçu la faiblesse de cette communication des Wikimedia, si ce n'est par la peine qu'elles ont eu à convaincre.
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Vu que ce policier (en réalité un syndicaliste qui n'a rien à voir avec la DCRI) prétend, entre autres, que "La page était extrêmement précise, elle donnait, par exemple, des taux de résistance de matériaux", ce que n'importe qui peut infirmer en regardant les versions antérieures de l'article, je ne prendrais pas trop ce qu'il dit pour argent comptant si j'étais vous.Loys écrit: Pour la demande de coopération judiciaire, un syndicat policier indique qu'elle a été sans succès : www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-p ... 17_506.php
Par ailleurs, vous imaginez que le secret défense s'accommode très bien des lenteurs de procédures.
Et le secret défense est bien obligé de s’accommoder des lenteurs de la justice.
Aux dernières nouvelles, dans un état de droit, la justice est la même pour tous.
Je n'ai pas dit le contraire.Loys écrit:
Comme quoi notre démocratie n'est pas si inférieure à la démocratie américaine.Les plus féroces adversaires de Guantanamo sont américains.
Ce genre de choses n'était pas dans l'article, sinon il est probable que la Wikimedia Fundation aurait accepté la requête de la DCRI.Loys écrit: Le plan de la station, le code d'entrée et des invitations gratuites pour un showcase à Pierre-sur-Haute ?
Action -> réactionLoys écrit:
Ce tollé a été déclenché délibérément par des wikipédiens. Il est vrai que l'action de la DCRI a de quoi surprendre, voire indigner les nobles âmes qui travaillent à la diffusion de la connaissance, mais se cacher derrière un monstre juridique ne pouvait à terme que réserver des surprises. Et d'autres viendront, n'en doutons pas.Ce n'est pas la demande à la Wikimedia Fundation qui a provoqué un tollé. Personne sur Wikipédia ou dans les médias n'en connaissait l'existance avant que la DCRI passe au plan B.
Qui est en danger à cause de l'existence de cet article et pourquoi ?Loys écrit:
Ça je vous le concède mais il n'y a pas vraiment de quoi être fier. Ou alors Wikipédia est devenu Wikileaks. Et encore : même Wikileaks veille à ne pas diffuser d'informations qui puisse mettre en danger qui que ce soit.Maintenant, c'est sur que le plan A est également sacrément compromis, de même que le secret sur l'installation militaire en question. Et ça c'est désormais irrattrapable.
C'est visiblement ce que la DCRI n'a pas su expliquer à la Wikimedia Fundation.
Vous avez des infos ?
Mais il n'y a pas eu de garde à vue, justement.Loys écrit:
Pour mettre en garde à vue, pas à ma connaissance.La police n'agit pas toujours à la demande de la Justice. Bien souvent elle agit en amont.
Les juges peuvent aussi se tromper. Et dans ce cas ça fait généralement très mal : Outreau, Patrick Dills, etc...Loys écrit:
Dans "telle ou telle personne" vous incluez visiblement un juge.Ceux qui ont rendu leurs outils l'ont fait pour ne pas être "invités" pendant plusieurs jours dans des conditions aléatoires par quelque cerbère qui aura décidé, sur un coup de tête, que telle ou telle personne est LE responsable de Wikipédia.
Extrêmement basse, en effet.Loys écrit:
Pour un no-life, la vie en cellule n'est pas dramatique. Bon d'accord, basse provocation.Nous sommes des bénévoles, nous avons une vie en dehors de Wikipédia que nous ne sommes pas prêts à mettre en jeu.
Si vous descendez encore, vous risquez de toucher le fond et de vous mettre au niveau de Wikibuster.
En tant qu'administrateur, je n'ai rien à voir avec la "mise à disposition du public". L'intervention d'aucun administrateur n'est nécessaire pour ça.Loys écrit:
J'ai bien dit dans l'article que le stockage n'était effectivement pas dans le pouvoir des administrateurs. Mais la "mise à disposition du public" l'est. Et vous oubliez la partie de l'article qui stipule que l'hébergeur a la possibilité de "rendre l’accès impossible". Un bonne vieille division du travail entre la Wikimedia Foundation et les administrateurs, en somme.Article 6, alinéa 2 :
Les personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services [...]
C'est du jargon juridique, mais ça veut bien dire ce que j'ai décrit.
- l'hébergeur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- un administrateur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- donc un administrateur est un hébergeur
Si c'est ainsi que vous bâtissez vos raisonnements, je ne m'étonne plus que vos conclusions soient erronées...
Loys écrit:
Un point pour vous.La Justice française peut s'appliquer à l'étranger avec le concours de la Justice du pays considéré.
La CEDH est de nature différente car, me semble-t-il, sa principale mission est de vérifier que les états membres de l'UE respectent bien les principes de droit définis en commun (droits de la défense, procès équitable, etc...). A ce titre, sa juridiction concerne les seuls états membres de l'UE, dans le seul domaine du droit, et je ne crois pas qu'elle ait compétence à s'occuper d'affaires civiles ou pénales. Elle est plutôt à considérer comme un super conseil constitutionnel.
Avant Wikipédia, il y a eu un reportage télé, dûment autorisé par la hiérarchie militaire, avec visite guidée de la base et explications détaillées. L'article de Wikipédia ne fournit pas plus de détails que ce reportage.Loys écrit: Donc dès qu'un secret défense est porté sur Wikipédia, à quoi bon le retirer, si je vous suis bien ?
A partir de là, il n'y a plus de secret. L'ineptie c'est bien de considérer que ce qui n'était pas secret hier le devient aujourd'hui, et d'essayer bêtement de colmater les fuites que l'armée a elle-même faites.
Rémi Mathis N'EST PAS un hébergeur.Loys écrit:
Mais personne n'a dit qu'il était lié à cette page. Même moi, c'est dire !C'est la convocation de Rémi Mathis et la pression exercée sur lui pour qu'il supprime la page en question alors qu'il n'est en rien lié à cette page.
C'est le principe d'un hébergeur de n'être pas lié aux contenus hébergés.
Ce n'est pas en répétant cette idiotie que vous la ferez devenir vraie.
Sans plus d'éléments, ce sera probablement un refus, effectivement.Loys écrit:
Et restera donc sur un refus, comme ça a été le cas pendant un mois.Gageons que la DCRI aura compris que les méthodes de barbouzes ne payent pas (plus ?) et que la prochaine fois qu'une page ne lui plaît pas, elle ne s'adressera qu'à la Wikimédia Fundation, seule habiliter à traiter ce genre de demandes (et qui sait rester discrète si c'est demandé gentiment).
Je crois que la WF se moque autant de la sécurité intérieure de la France que de la protection juridique des administrateurs français de Wikipédia.
Concrètement, vous lui reprochez quoi, vous à cet article ?
Qu'y a-t-il, dans la version actuelle comme dans les versions antérieures, qui menace la sécurité intérieure de la France ?
Moi j'ai beau chercher, je ne vois pas. Et très probablement la Wikimedia Fundation non plus. D'où son refus.
Ils n'ont peut-être pas non plus envie de s'enfoncer encore plus.Loys écrit:
Alors parlez des communicants de la Wikimedia Foundation ou de Wikimédia France. Lisez leurs très beaux communiqués qui défendent la noble cause de la liberté d'expression et dont j'ai donné de larges extraits... A contrario on peut dire que la communication du Ministère est plutôt laconique.J'appelle un chat un chat.
Non. Qui refuse de censurer sur de vagues allégations de "secret-défense" à propos d'un article qui, à la lecture, semble bien anodin.Loys écrit:
Mais qui se moque comme d'une guigne de la sécurité intérieure de la France.Selon les lois de la Floride.
Qui n'est pas spécialement un état-voyou, en passant.
Wikipédia n'est pas une personne morale. C'est une simple marque déposée. Wikipédia ne peut donc pas être auteur.Loys écrit:
C'est un petit arrangement dont je me demande s'il est bien conforme à l'esprit CC. A vérifier. Dans la pratique la paternité revient en général à Wikipédia... qui pourtant refuse le statut d'auteur du point de vue de sa responsabilité juridique !Oh, je pense qu'un lien vers l'historique de l'article serait acceptable.
La seule mention "Wikipédia" est donc fautive au regard de la licence
Dans la pratique, sur certains supports, on peut difficilement citer des centaines d'auteurs. Une url vers la page web où ils sont listés me semble donc adéquat. J'ignore si c'est conforme à la licence, mais ça doit pouvoir se plaider. C'est en tous cas bien plus légal que de s'attribuer la paternité du texte d'un autre avec un gros copyright.
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Vous avez parfaitement raison sur le fait que l'avis des lawyers de Wikimedia Foundation est intéressé, puisque leur travail est de défendre cet organisation. Je faisais simplement remarquer qu'une bureaucratie telle qu'un ministère, que cela soit celui de l'Éducation nationale ou de l'Intérieur, tend à avoir une communication visant à légitimer ses actions, et qui confine souvent à la langue de bois, et que donc il faut prendre ses affirmations avec un certain recul (ce qui est évidemment aussi le cas de celles de Wikimedia Foundation).
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- Loys
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Y a-t-il des versions masquées sur cet article ?Dr Brains écrit: Vu que ce policier (en réalité un syndicaliste qui n'a rien à voir avec la DCRI) prétend, entre autres, que "La page était extrêmement précise, elle donnait, par exemple, des taux de résistance de matériaux", ce que n'importe qui peut infirmer en regardant les versions antérieures de l'article, je ne prendrais pas trop ce qu'il dit pour argent comptant si j'étais vous.
Qu'un service de renseignement français doivent des explications à une fondation privée américaine sur des éléments classifiées ne vous choque pas : grand bien vous en fasse !Qui est en danger à cause de l'existence de cet article et pourquoi ? C'est visiblement ce que la DCRI n'a pas su expliquer à la Wikimedia Fundation. Vous avez des infos ?
Non puisque Rémi Mathis s'est exécuté, mais le tohu-bohu médiatique s'est fondé sur cette "menace". Une garde à vue ne peut se faire que sous le contrôle de l'autorité judiciaire.Mais il n'y a pas eu de garde à vue, justement.Loys écrit: Pour mettre en garde à vue, pas à ma connaissance.
Votre argument est imparable : tous les avocats devraient l'utiliser.Les juges peuvent aussi se tromper. Et dans ce cas ça fait généralement très mal : Outreau, Patrick Dills, etc...
A partir du moment ou vous pouvez suspendre cette mise à disposition, si.En tant qu'administrateur, je n'ai rien à voir avec la "mise à disposition du public". L'intervention d'aucun administrateur n'est nécessaire pour ça.
Ce n'est pas un sophisme en l'occurrence ou alors il faut montrer que l'une des prémisses est fausse.
Que voilà un joli sophisme qui ferait bondir feue Alithia si elle vous lisait.
- l'hébergeur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- un administrateur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- donc un administrateur est un hébergeur
Si c'est ainsi que vous bâtissez vos raisonnements, je ne m'étonne plus que vos conclusions soient erronées...
Vous confondez ce qui est secret et ce qui est classifié secret défense. Qu'une information ait été diffusée à un moment donné n'empêche pas qu'elle ne doive plus l'être plus tard : c'est aussi simple que cela.Avant Wikipédia, il y a eu un reportage télé, dûment autorisé par la hiérarchie militaire, avec visite guidée de la base et explications détaillées. L'article de Wikipédia ne fournit pas plus de détails que ce reportage.
A partir de là, il n'y a plus de secret.
Et ce n'est pas en répétant le contraire que vous la ferez devenir fausse.Rémi Mathis N'EST PAS un hébergeur. Ce n'est pas en répétant cette idiotie que vous la ferez devenir vraie.
Je n'ai aucune compétence militaire, contrairement à de nombreux wikipédiens qui visiblement sont capables d'évaluer les risques de notre sécurité intérieure.Concrètement, vous lui reprochez quoi, vous à cet article ?
Qu'y a-t-il, dans la version actuelle comme dans les versions antérieures, qui menace la sécurité intérieure de la France ?
Vous avez glissé - sans vous en rendre compte - de l’État de Floride à la Wikimedia Foundation.Non. Qui refuse de censurer sur de vagues allégations de "secret-défense" à propos d'un article qui, à la lecture, semble bien anodin.Loys écrit:
Mais qui se moque comme d'une guigne de la sécurité intérieure de la France.Selon les lois de la Floride. Qui n'est pas spécialement un état-voyou, en passant.
Il faut poursuivre en justice de nombreuses personnes en ce cas !Wikipédia n'est pas une personne morale. C'est une simple marque déposée. Wikipédia ne peut donc pas être auteur. La seule mention "Wikipédia" est donc fautive au regard de la licence
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
Et ce n'est que sur le web !
PS :
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Non. S'il y en avait, elles ne seraient pas consultables mais resteraient affichées dans l'historiqueLoys écrit:
Y a-t-il des versions masquées sur cet article ?Dr Brains écrit: Vu que ce policier (en réalité un syndicaliste qui n'a rien à voir avec la DCRI) prétend, entre autres, que "La page était extrêmement précise, elle donnait, par exemple, des taux de résistance de matériaux", ce que n'importe qui peut infirmer en regardant les versions antérieures de l'article, je ne prendrais pas trop ce qu'il dit pour argent comptant si j'étais vous.
S'agissant d'obliger la dite fondation privée à faire acte de censure, oui elle doit un minimum d'explications.Loys écrit:
Qu'un service de renseignement français doivent des explications à une fondation privée américaine sur des éléments classifiées ne vous choque pas : grand bien vous en fasse !Qui est en danger à cause de l'existence de cet article et pourquoi ? C'est visiblement ce que la DCRI n'a pas su expliquer à la Wikimedia Fundation. Vous avez des infos ?
Peut-être n'aurait-il pas dû, juste pour voir si la DCRI bluffait.Loys écrit:
Non puisque Rémi Mathis s'est exécuté, mais le tohu-bohu médiatique s'est fondé sur cette "menace". Une garde à vue ne peut se faire que sous le contrôle de l'autorité judiciaire.Mais il n'y a pas eu de garde à vue, justement.
Et tous les innocents devraient le garder à l'espritLoys écrit:
Votre argument est imparable : tous les avocats devraient l'utiliser.Les juges peuvent aussi se tromper. Et dans ce cas ça fait généralement très mal : Outreau, Patrick Dills, etc...
Il vous aura sans doute échappé que pour "suspendre la mise à disposition d'une page", il faut que j'ai moi-même accès au site, mis à disposition... par l'hébergeur, la Wikimedia Fundation.Loys écrit:
A partir du moment ou vous pouvez suspendre cette mise à disposition, si.En tant qu'administrateur, je n'ai rien à voir avec la "mise à disposition du public". L'intervention d'aucun administrateur n'est nécessaire pour ça.
Il s'agit plus précisément d'un syllogisme, un sophisme qui consiste à choisir deux prémisses vraies pour aboutir à une conclusion fausse mais qui paraît logique :Loys écrit:
Ce n'est pas un sophisme en l'occurrence ou alors il faut montrer que l'une des prémisses est fausse.
Que voilà un joli sophisme qui ferait bondir feue Alithia si elle vous lisait.
- l'hébergeur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- un administrateur a la possibilité de "rendre l’accès impossible"
- donc un administrateur est un hébergeur
Si c'est ainsi que vous bâtissez vos raisonnements, je ne m'étonne plus que vos conclusions soient erronées...
- tous les chats sont mortels (vrai)
- or, Socrate est mortel (vrai)
- donc Socrate est un chat (faux)
J'avais pourtant crû comprendre que vous étiez prof de français...
A l'ère d'Internet, où rien ne s'oublie, c'est parfaitement stupide de classifier quelque chose qui n'est déjà plus secret.Loys écrit:
Vous confondez ce qui est secret et ce qui est classifié secret défense. Qu'une information ait été diffusée à un moment donné n'empêche pas qu'elle ne doive plus l'être plus tard : c'est aussi simple que cela.Avant Wikipédia, il y a eu un reportage télé, dûment autorisé par la hiérarchie militaire, avec visite guidée de la base et explications détaillées. L'article de Wikipédia ne fournit pas plus de détails que ce reportage.
A partir de là, il n'y a plus de secret.
Si demain un bureaucrate décide que l'adresse du palais de l'élysée doit être classifiée, on fait comment ?
Je n'ai pas besoin qu'elle le devienne, puisqu'elle l'est.Loys écrit:
Et ce n'est pas en répétant le contraire que vous la ferez devenir fausse.Rémi Mathis N'EST PAS un hébergeur. Ce n'est pas en répétant cette idiotie que vous la ferez devenir vraie.
Ah. Donc vous argumentez sur du vide ?Loys écrit:
Je n'ai aucune compétence militaire, contrairement à de nombreux wikipédiens qui visiblement sont capables d'évaluer les risques de notre sécurité intérieure.Concrètement, vous lui reprochez quoi, vous à cet article ?
Qu'y a-t-il, dans la version actuelle comme dans les versions antérieures, qui menace la sécurité intérieure de la France ?
C'est bien la Wikimedia Fundation que vous visez. Ou alors il y a autre chose en Floride qui est lié au sujet ?Loys écrit:
Vous avez glissé - sans vous en rendre compte - de l’État de Floride à la Wikimedia Foundation.Non. Qui refuse de censurer sur de vagues allégations de "secret-défense" à propos d'un article qui, à la lecture, semble bien anodin.Loys écrit: Mais qui se moque comme d'une guigne de la sécurité intérieure de la France.
Seuls les auteurs peuvent le faire, mais il faut qu'ils en aient l'envie et l'intérêt.Loys écrit:
Il faut poursuivre en justice de nombreuses personnes en ce cas !Wikipédia n'est pas une personne morale. C'est une simple marque déposée. Wikipédia ne peut donc pas être auteur. La seule mention "Wikipédia" est donc fautive au regard de la licence
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
www.google.fr/search?q=%22selon ... 0&bih=1045
Et ce n'est que sur le web !
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Dr Brains écrit:
Il vous aura sans doute échappé que pour "suspendre la mise à disposition d'une page", il faut que j'ai moi-même accès au site, mis à disposition... par l'hébergeur, la Wikimedia Fundation.A partir du moment ou vous pouvez suspendre cette mise à disposition, si.En tant qu'administrateur, je n'ai rien à voir avec la "mise à disposition du public". L'intervention d'aucun administrateur n'est nécessaire pour ça.
Au regard du droit français, il est quoi, alors, Rémi Mathis, à la date du 1er mars 2013 ? Hébergeur ? Editeur ?
Si vous me répondez ni l'un ni l'autre, seulement administrateur, il y a un problème : cela ressemble à un statut fantoche pour organiser l'irresponsabilité. C'est en cela que je dis, depuis le début, qu'appelée à trancher la question la justice française a les outils conceptuels pour affecter à l'administrateur wikipédiesque l'un des deux statuts prévus par la loi française.
La conduite des wikipédiens est alors parfaitement logique : il fallait lancer ce buzz intimidant non pas pour se lancer dans l'aventure judiciaire en position de force, mais pour que la justice se tienne le plus loin possible de l'affaire.
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